Si vendredi 3 mars dernier était célébrée la journée mondiale de la vie sauvage, il existe des personnes qui n’en ont pas entendu parler et qui continuent de chasser, de tuer des espèces déjà en danger, et d’autres qui achètent les produits de cette chasse illégale, contribuant ainsi à l’expansion du fléau.
Braconnage, un fléau toujours présent à travers le monde
Des épisodes de braconnage défrayent souvent la chronique, mais cette fois-ci, ce sont trois épisodes distincts et quasi simultanés qui mettent en évidence le caractère universel et multiforme de ce fléau.
Satao II, le plus vieil éléphant du Kenya a péri mardi 7 mars
C’était le plus vieil éléphants du Kenya , et l’un des plus grands éléphants d’Afrique, âgé d’environ 50 ans et doté de deux défenses pesant plus de 50 kg chacune : si grandes qu’elles pouvaient toucher le sol.
Il a été tué par des braconniers dans le parc National de Tsavo par au sud du pays. Avec la mort de Satao II qui avait survécu à de nombreuses sécheresses et à d’autres tentatives de braconnage, le nombre d’éléphants dotés de défenses similaires est ramené à 25 dans le monde entier, dont 15 vivent au Kenya.
Hong Kong : une énorme saisie d’ailerons de requins
Les autorités hongkongaises viennent de procéder à une saisie particulièrement importante d’ailerons de requins. Ces ailerons sont considérés comme un mets exquis et sont souvent servis lors de réceptions et de banquets donnés par des Chinois fortunés. Pourtant, les squales sont des espèces menacées, ainsi le fait de les tuer voire d’en faire un commerce est un délit.
Au cours des deux premiers mois de l’année 2017, 1,3 tonne d’ailerons de requins a été saisie par les douanes du port de Hong Kong. Ces ailerons proviennent de requins-marteaux et de requins océaniques, deux espèces protégées, pêchés en Inde, en Égypte, au Kenya et au Pérou. Les trafiquants encourent une amende équivalente à 607.000 euros, ainsi que deux ans d’emprisonnement.
Yvelines : un rhinocéros abattu dans un parc français !
Mais le braconnage n’est pas exclusivement réservé à des pays lointains. Mardi 7 mars toujours, en France, dans la réserve de Thoiry (Yvelines), c’est un rhinocéros âgé de 5 ans qui est tombé victime de braconniers, qui ont coupé une de ses cornes à la tronçonneuse.
Les malfrats se sont introduits dans la réserve durant la nuit, en franchissant un grillage de 3,5 mètres et en forçant plusieurs portes. La gendarmerie enquête d’ores et déjà sur ce qui paraît être le travail de professionnels. L’ensemble des réserves françaises a été alerté à la suite de cette intrusion afin qu’elles fassent preuve de la plus grande vigilance concernant la sécurité des animaux.
Sur le marché noir, une corne de rhinocéros peut se négocier jusqu’à 500.000 dollars américains. Certains lui attestent des vertus thérapeutiques, même si aucune preuve scientifique de ses bienfaits n’existe.
Illustration bannière © Martina Wendt – Shutterstock
La France est l’un des premiers acheteurs. Si on voulait arèté les coupable ce serait déja fait, mais les moyens alouer pour les combatre son bien infèrieur à ce qu’on dit. D’ailleur, vue le qualibre utilisé, pourquoi le corp de l’animal n’a été découvert que le matin? Selon le parc la sécurité était importante, ils on tiré trois coup dans la nuit et on utilisé une tronçoneuse. Les coupable son toujour dans le parc puisqu’ils y travail. De plus, ces hommes n’hésite pas à tué se qui leur barre le passage, l’amende est ridicule comparer à ce qu’il gagne.