Les outils de civic tech prolifèrent, les start-ups se multiplient… On en compte aujourd’hui plusieurs dizaines, beaucoup très utiles, d’autres moins, comme en témoignait le premier « Forum de la Civic Tech », qui s’est tenu à Paris samedi 8 octobre. Voici quelques repères pour se repérer dans ce bouillonnement citoyen, cette « pandémie participative », pour reprendre les propos de Tristan Rechid, membre du « conseil des sages » de la liste citoyenne et participative de la mairie de Saillans.
La civic tech pour mieux participer à la décision publique
On peut classer les civic techs françaises en deux familles : celles qui permettent de participer aux processus de formation de la loi, de la décision publique, et celles qui permettent de faire, en parallèle des circuits officiels.
Vous voulez influer les débats ? Participez aux pétitions
Aux côtés des traditionnelles pétitions sur papier et des bonnes vieilles manifestations dans la rue, Avaaz vous invite à relayer des pétitions dont l’objectif est de recueillir un nombre de signataires tellement massif qu’il ne peut être ignoré par les gouvernants.
Avaaz revendique ainsi d’avoir contribué à interdire le glyphosate avec ses quelque 2.250.000 signatures.
D’autres, comme change.org ou mesopinions.com, vous permettent d’organiser en quelques clics votre propre pétition.
Est-ce que ça marche ?
Le cas du quasi-million de signatures contre la loi travail finalement approuvée grâce à l’usage de l’article 49.3 de la Constitution, illustre bien que cela ne suffit pas.
Mais d’autres exemples montrent toutefois que donner de la voix sur internet en un simple clic peut être un signal déclencheur pour les autorités publiques : les près de 900.000 entrées de la pétition initiée par Bloom contre le chalutage profond ont certainement aidé à son interdiction au niveau européen en juin 2016, de même que la pétition « Stop au gâchis alimentaire en France ».
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N’oubliez surtout pas SMIILE ! avec ses réseaux dédiés à l’entraide locale, au consommer local, ainsi qu’à l’économie collaborative de quartier.
Un concentré de civic tech, tech for good, et social tech… et qui marche dans nos territoires !
A ne pas oublier la nouvelle plateforme de démocratie citoyenne et directe : https://www.mypriority.org