Chocolat classique
Environnement : L’industrie du chocolat est un poids lourd de l’industrie agroalimentaire, mais n’est pourtant pas un exemple en matière d’éthique et de respect de l’environnement. En effet, la culture et la récolte du cacao nécessite encore très souvent le travail des enfants notamment en Côte d’Ivoire. De plus, pour protéger leurs cultures des maladies, les planteurs utilisent régulièrement des produits chimiques polluants ou des techniques manuelles contraignantes.
Fabrication : Lors de la production de chocolat classique, les industriels ne sont pas obligés de mentionner la présence de lécithine de soja, un arôme de synthèse, dans la liste des ingrédients si celle-ci n’atteint pas 1 % du total des ingrédients. Par ailleurs, depuis 2003, la Communauté Européenne autorise l’emploi d’autres matières grasses végétales que le beurre de cacao dans le chocolat (jusqu’à 5 % du produit fini). On peut ainsi y trouver des ingrédients comme de l’huile de palme, de l’illipé, du karité mais aussi de la lecithine de soja OGM pour lier les ingrédients à la masse grasse, et de la vanille de synthèse (vanilline) adjuvant aromatique, ainsi que du sucre blanc raffiné.
Consommation : Il existe un grand nombre de déclinaisons de chocolat en tablette sur le marché et dans le monde. En France, près de 4 millions de tablettes de chocolat sont consommées chaque jour, soit environ 7 kg de chocolat par personne et par an. De plus, 60 % des Français consomment du chocolat au moins une fois par semaine et ils sont 20 % à en manger chaque jour.
Qualité : De la conception aux produits finis, les contrôles opérationnels sont appuyés par une surveillance stricte concernant les règles d’hygiène. Les produits de chocolat sont soumis à une réglementation très précise définissant les matières premières et détaillant les catégories de chocolat : chocolat au lait, chocolat blanc, chocolat fourré etc… Ainsi, le contrôle permanent des machines et l’informatisation participent à l’assurance de la qualité exigée.
De plus, à chaque type de chocolat correspond une dénomination déterminée en fonction de sa teneur en cacao et autres matières premières : % de matière sèche totale de cacao, % de matière sèche totale d’origine lactique, % de graisse butyrique ou encore % de saccharose.
Enfin, grâce à l’autorisation de l’adjonction de matières comestibles au chocolat, il existe aujourd’hui bon nombre de chocolats plus exotiques nécessitant une règlementation particulière d’étiquetage.
Nutrition : Grâce à ses vertus antioxydantes, beaucoup de nutritionnistes sont d’accord avec le fait d’intégrer le chocolat noir dans son alimentation au quotidien. En effet, le chocolat noir, riche en magnésium et faible en matières grasses et en sucre, s’il est consommé en quantité raisonnable, le chocolat permet de redonner de l’énergie dans un moment de fatigue tout en luttant contre les maladies cardio-vasculaires. En revanche, les autres chocolats (blanc, lait etc…) sont à consommer avec modération. Cependant, le chocolat est dégusté la plupart du temps pour le plaisir gustatif qu’il offre.
Prix : En moyenne, pour une tablette de chocolat au lait, il faut compter 2 Euros.
Chocolat biologique
Environnement : Les chocolats bio sont fabriqués dans le respect de l’environnement et de sa biodiversité. Pas d’OGM, pas de pesticides ni d’insecticides ou encore de produits de synthèse ne sont utilisés.
Fabrication : Elaboré le plus souvent de façon artisanale, le chocolat bio respecte la Directive Européenne CE 2092/91 concernant le mode de production biologique de produits agricoles et sa présentation sur les produits agricoles et les denrées alimentaires. Ainsi, les chaînes de production et de conditionnement du chocolat bio doivent répondre à une série de normes strictes et l’étiquetage doit comporter la mention du nom et/ou du numéro de code de l’autorité ou de l’organisme de contrôle auquel le producteur est soumis. La fabrication des chocolats bio est effectuée selon un procédé naturel qui ne nécessite aucun produit chimique.
En respectant l’ensemble des critères, les fabricants bénéficient de la certification officielle bio par l’organisme ECOCERT en Belgique ou le label AB en France. Tous les ingrédients qui entrent dans la composition du chocolat sont bio (cacao, sucre de canne, vanille, produits laitiers…). Pour éviter tout risque d’OGM, certains chocolatiers suppriment la lécithine de soja pour la remplacer par de la farine de graines de guar et de l’épeautre. D’autres disent utiliser seulement de la lécithine de soja bio. Enfin, le chocolat bio n’utilise pas de protéines d’oeufs, additifs et vanilline de synthèse. Les arômes utilisés sont ceux des huiles essentielles uniquement.
Consommation : Le chocolat biologique fait de plus en plus d’adeptes. Il existe actuellement sous différentes formes et textures, même si pas autant que le chocolat classique : tablettes, poudre, pâte à tartiner etc…Toutefois, les consommateurs achètent du chocolat bio dans un souci de protection de l’environnement, de goût et/ou de préoccupations de santé.
Qualité : Le chocolat bio est un gage de qualité de par ses ingrédients naturels. En effet, le chocolat bio répond à un cahier des charges très précis. Ainsi, le label AB prévoit au moins 95 % d’ingrédients bio. Cependant, les produits proposés atteignent généralement les 100 % car les fabricants vont souvent au-delà de ce qui leur est exigé. Le chocolat bio se révèle être aussi bon que le chocolat classique, mais avec le respect de l’environnement en plus.
Nutrition : Le chocolat bio bénéficie des mêmes qualités nutritionnelles que le chocolat classique, mais avec le naturel en plus. Ce qui signifie des risques d’allergies réduits au maximum. En revanche, tout comme le chocolat ordinaire, tout excès de chocolat bio est néfaste pour la santé.
Prix : En moyenne, une tablette de chocolat au lait bio est plus coûteuse qu’une tablette de chocolat classique, il faut compter 2,50 Euros.
Le verdict chocolats
Qu’il soit noir, blanc ou au lait, le chocolat bio commence doucement mais sûrement à faire de l’ombre au célèbre chocolat classique que l’on retrouve dans les rayons des grandes surfaces. Il faut dire que le chocolat bio n’est pas avare en avantages, avec un procédé de fabrication n’ayant aucunement recours aux pesticides, des ingrédients 100 % naturels et des saveurs des plus authentiques, bien que la palette de textures ne soit pas encore aussi large que pour le chocolat classique. Qui a dit que la consommation de chocolat rimait avec culpabilité ?
Un chocolat zéro carbone !
Le chocolat bio, nous connaissons, mais le chocolat zéro carbone, c’est tout nouveau ! Et pourtant le chocolat Alter Eco Noir Intense a réussi le pari fou d’être élu « Saveur équitable de l’année 2009-2010 » au Salon Européen du Commerce équitable 2009.
Un chocolat qui associe bon goût, au respect des hommes et de la planète en compensant ses émissions de carbone à travers un programme de reforestation en Amazonie, il fallait oser ! Alter Eco l’a fait. Pour cela, la société à passé au crible tous ses produits afin de déterminer les différentes façons de limiter leurs émissions de CO2 : optimisation de l’affrètement, suppression des suremballages, utilisation d’énergie verte, tri sélectif etc…
Ce programme établi en partenariat avec les producteurs d’Acopagro (la coopérative péruvienne à qui nous achetons le cacao) vise à sauvegarder leur environnement très touché par la déforestation tout en leur apportant des revenus supplémentaires. Quand le chocolat rime avec perfection…
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dommage que le chocolat est souvent en contact direct avec du papier aluminium.bon point pour la marque bonneterre
D’abord je vous felicite pour tous car moi
je lutte contre les produits chimiques dans le cacao culture et les marecheres ,
ces produits chimiques sont tres dangereux pour les poducteurs qui beaucoup sont analphabet merci