En effet, en France, depuis le 1er janvier 2016, plus de 62.340 animaux ont déjà été abandonnés. Sans compter le surplus d’animaux abandonnés pendant les vacances scolaires. En moyenne, 11 animaux domestiques sont abandonnés par heure chaque jour – ces abandons atteignant leur pic durant la période estivale (+ 60 %). Les refuges et sociétés de protection animale tentent de sauver la situation en récupérant ces pauvres bêtes isolées dans les rues, ou apportées par leurs maîtres désireux de s’en séparer.
Cependant, les refuges sont débordés et par manque de place ou de moyens, certains animaux abandonnés doivent être euthanasiés. C’est pourquoi les bénévoles de ces refuges s’engagent à motiver les particuliers à adopter à la place d’acheter un animal de compagnie.
Les animaux de refuge ne sont pas toujours ceux que l’on croit
Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels. Or, abandonner son animal est considéré comme un acte de cruauté, passible, comme le prévoit l’article 521-1 du Code pénal, d’une amende de 30.000 euros et de deux ans d’emprisonnement.
Les raisons de l’abandon : l’animal n’est pas toujours le coupable
Et pourtant, toutes les cinq minutes, un animal est abandonné et les raisons de ce rejet sont multiples. En effet, un propriétaire peut parfois décider de se séparer de son animal de compagnie car ce dernier se comporte mal, salit ou dévaste son logement, ou encore parce qu’il aboie constamment ou attaque les personnes de son entourage.
Mais la réalité est bien plus souvent tout autre, et la plupart des abandons ont lieu pour des motifs qui ne sont généralement pas directement liés à l’animal : changement de situation personnelle (par exemple, un nouveau partenaire allergique, la naissance d’un enfant…), déménagement, perte d’emploi, maladie ou décès.
Ainsi de nombreux chats et chiens, mais aussi lapins et hamsters, qui n’ont rien à se reprocher, viennent surcharger les refuges, en attente d’une nouvelle famille d’accueil ou d’une âme soeur aimante, pour leur offrir une nouvelle vie.
Les refuges pour animaux abandonnés
La mission principale des refuges est tout d’abord de réduire les cas d’abandons, en sensibilisant la population et tout particulièrement les enfants. Ils oeuvrent à enseigner le respect vis-à-vis des animaux, à renforcer et faire appliquer les sanctions contre tout acte de maltraitance animale, et à motiver les personnes à adopter plutôt que d’acheter un animal. Chaque jour, les associations de protection animale doivent lutter aussi contre les préjugés dont souffrent les animaux de refuge :
- ils sont dangereux et porteurs de maladies et de bactéries ;
- il n’y a que des bâtards, laids et vieux ;
- ils ont été maltraités et souffrent de problèmes comportementaux.
Ces préjugés ne reflètent pourtant aucunement la réalité. Les refuges regorgent d’une variété d’animaux de tous genres : on y trouve aussi bien des très jeunes que des vieux, des croisés et des animaux de race, des foufous et des calmes, des gros et des petits, des pelages longs et des robes multicolores… Les vétérinaires et comportementalistes bénévoles qui travaillent dans ces refuges prennent soin des animaux recueillis, les vaccinent et les stérilisent. Ne sont considérés comme adoptables que les pensionnaires à quatre pattes sociabilisés et en bonne santé, physique et mentale.
Adopter un animal de refuge : un acte d’amour et de respect
Choisir de prendre pour compagnon un animal de refuge permet de :
- sauver la vie de l’animal abandonné ;
- libérer une place pour un autre animal abandonné ;
- agir contre les pratiques douteuses des animaleries ;
- soutenir le travail des sociétés de protection des animaux ;
- freiner la surpopulation animale et limiter les euthanasies.
Depuis l’Assemblée Générale Extraordinaire du 5 juillet 2014, l’article 1 des statuts de la Société Protectrice des Animaux (La SPA) stipule : « La Société Protectrice des Animaux proclame ne procéder à aucune euthanasie qui ne soit justifiée par des impératifs médicaux ».
Trois raisons obligent la SPA a euthanasier les animaux à contre coeur :
- leur éviter la souffrance et une agonie douloureuse ;
- mettre les adoptants, les salariés et les bénévoles de l’association hors de danger ;
- répondre à une décision de justice, pour un chien en cas de morsure ou d’attaque sur un enfant.
Les équipe des refuges de la SPA, en concertation, ne prennent cette décision qu’au regard de ces éléments objectifs.
Anticiper la charge d’un animal de compagnie à la maison
Tout comme l’être humain, l’animal a des besoins qu’il faut satisfaire, et ceci pendant toute sa vie. Or souvent, après quelques mois ou années, certains propriétaires se lassent de leurs compagnons. Ces animaux sont achetés lorsqu’ils sont tout petits et mignons, mais ils grandissent tellement vite et leurs besoins évoluent. Il ne faut donc surtout pas céder à l’achat « coup de coeur » car accueillir un animal est un acte de responsabilité qui doit bien être réfléchi : il faut pouvoir organiser son temps, avoir suffisamment d’espace disponible, et prévoir un budget, pour une durée minimum de dix ans.
Allouer un budget en conséquence
Il faut avoir conscience que les dépenses ne s’arrêtent pas au prix d’achat. Il faut également prendre en compte les frais liés à la nourriture, aux soins, à l’hygiène mais également les frais imprévus, suite à une maladie ou un accident. De plus, un animal a besoin d’amour et d’attention, de longues promenades, de périodes de jeux, etc. : c’est un membre de la famille à part entière. Adopter un animal abandonné est un beau geste qui vous apportera beaucoup de joie, ainsi qu’à votre famille. Sans oublier qu’adopter permet de faire des économies, car les frais d’une adoption sont moindres par rapport à un achat en animalerie. En effet, adopter un animal nécessite en moyenne un budget de 150 euros incluant entre autres vaccins, stérilisation, puce électronique et soins primaires, contre 500 à 1.500 euros pour un achat selon la race de l’animal et l’animalerie (hors frais de prévention).
Donc si vous êtes décidés et prêts à accueillir un compagnon à quatre pattes dans vote vie, galopez au refuge le plus proche : une petite truffe humide vous y attend sûrement déjà !
Pour approfondir, consultez le guide pratique ci-dessous : Un animal ça se mérite, ça ne s’achète pas -Cliquez sur l’image pour passer en plein écran
L’humain est un menteur égoïste et irresponsible. Rien ne peut excuser l’abandon.
Les coupables abandonnent ils leurs gosses au motif qu’ils déménagent, perdent-leur job ou changent de conjoint qui est intolérant ? Il faut arrêter de prendre les autres pour des imbéciles. Les coupables se sont fait plaisir et ils se sont lassés de leur compagnon, tout comme ils se sont lassés de leur smartphone ou de leur paire de chaussures à la mode. Ces CONSommateurs ne devraient jamais se voir confier la vie d’un autre être vivant, ils en sont indignes et la victime est toujours l’innocent. Si ces pourritures se faisaient saisir une grosse somme d’argent à chaque fois qu’ils sont identifies, alors l’état aurait de l’argent et les animaux seraient moins souvent abandonnés.
Mais notre gouvernement et notre police sont lâches et laxistes. Ils sont tout aussi fautifs que les vermines qui maltraitent des êtres vivants.
Plus je connais l’humain, plus je le hais et plus j’aime et respecte les non-humains, bien plus nobles et respectables que le detritus qui s’appelle humain.
Je suis d’accord avec vous l’abandon est un acte cruel qui devrait être très sévèrement punis qui ne l’ai pas trop a l’heure actuelle je pense. Je vais faire une formation pour ouvrir un refuge qui ferait pension pour lutter contre les abandons. Et aussi une formation de formateur éducateur canins. Car j’ai constatée que la plupart des abandons son du au faite que les gens ne savent pas éduquer leurs animaux.