Démocratisée à la fin des années 2000, à l’arrivée de la crise économique et des nombreuses alertes sur le réchauffement climatique, les automobilistes sont maintenant nombreux à miser sur l’éco-conduite, ce qui n’a pas échappé aux compagnies assurances automobiles.
Qu’est-ce que l’éco-conduite ?
Pour bien comprendre le principe d’éco-conduite, il faut connaitre ces 5 règles fondamentales :
1° – Surveiller le régime moteur
Plus le moteur tourne vite, plus il consomme de carburant. Pour limiter sa consommation tout en utilisant l’efficacité du moteur de façon optimale, il est recommandé : un régime maximal de 2.500 tr/min pour monter les rapports des véhicules à essence et un régime maximal de 2.000 tr/min pour les véhicules Diesel.
Une fois votre voiture lancée et sa vitesse stable, pour réduire le régime moteur d’un véhicule et ainsi sa consommation, les éco-conducteurs utilisent des rapports de vitesses élevées. Exemple : à 50 km/h à vitesse constante, l’automobiliste utilisera le 4e rapport de la boîte de vitesse.
2° – Maintenir une vitesse stable
L’énergie nécessaire au maintien de la vitesse d’un véhicule est très réduite en comparaison de celle nécessaire à le mettre en mouvement. C’est pourquoi, plus la vitesse d’une voiture est stable, moins sa consommation est importante. Sur un long trajet, le régulateur de vitesse est donc votre allié.
3° – Anticiper le trafic
L’anticipation permet de maintenir une vitesse stable et ainsi consommer un minimum de carburant. Vous éviterez par exemple des freinages non nécessaires en respectant la distance de sécurité. Lever le pied de la pédale d’accélérateur en descente permet également de rouler « gratuit ».
4° – Limiter la consommation d’énergie inutile
La climatisation consomme beaucoup d’énergie. Sur un petit trajet en ville, il est donc préférable de rouler les fenêtres ouvertes, vous économiserez jusqu’à 20 % de carburant. En revanche, si vous roulez vite, mieux vaut rouler fenêtres fermées car la perte d’énergie liée à l’aérodynamisme sera alors plus importante qu’avec la climatisation. De la même manière préchauffer son véhicule en hiver est très énergivore, limitez-vous à 5 min maximum si votre voiture est vraiment gelée.
Les détours sont aussi une cause de surconsommation de carburant, ainsi qu’un chargement inutile. Pensez donc à optimiser vos trajets, à vider votre coffre, ou encore à démonter vos barres de toit quand vous ne vous en servez plus. Enfin, au-delà de 30 secondes d’arrêt, couper le moteur est un réflexe qui vous permettra de limiter votre consommation.
5° – Entretenir son véhicule
L’entretien est une partie de l’éco-conduite trop souvent négligées des automobilistes. Suivez à la lettre votre carnet d’entretien, vidange et révision permettent de garder votre véhicule en parfait état de marche et d’économiser en moyenne 1 l de carburant aux 100 km.
Vérifiez aussi la géométrie de votre véhicule et surtout la pression et l’usure de vos pneus, responsables de 20 % de la consommation.
Quand l’assurance favorise les éco-conducteurs
De plus en plus de compagnies d’assurances favorisent l’éco-conduite. Certaines d’entre elles offrent même des stages pour apprendre cette bonne pratique. D’autres incitent les automobilistes à utiliser de façon régulière les transports en commun et appliquent des remises aux éco-conducteurs laissant leurs voitures au garage.
Le véritable avantage, pour l’assureur comme pour l’assuré est qu’en adoptant l’éco-conduite, on réduit grandement les risques d’accident. Un éco-conducteur augmente donc son bonus et bénéficie année après année de tarifs plus avantageux sur son assurance auto. Rappelez-vous que l’éco-conduite permet de diminuer votre consommation de 7 à 10 % en moyenne. Vous auriez donc tort de vous en priver.