Giuseppe Arcimboldo (1527- 1593), peintre italien du XVIe siècle, avait déjà joué avec les aliments… sur ses toiles. Ses fameux portraits composés uniquement de fruits et de légumes formant des têtes ont été redécouverts au début du XXe siècle par les peintres surréalistes et sont devenus célèbres.
Les enfants sont particulièrement intrigués et amusés par ces tableaux. Ils sont une autre manière de regarder les fruits et légumes, en fonction de leur forme et de leur couleur qui peuvent faire penser à un nez, une oreille, ou à une autre partie du corps. Ces oeuvres montrent aussi l’importance biologique de ces aliments dans la composition du corps et son bon fonctionnement.
Jouer avec la nourriture et les aliments, c’est artistique et ludique !
Le travail d’Arcimboldo a inspiré d’autre peintres actuels, comme le Roumain Dan Cretu. Cette fois, il ne s’agit plus de surprendre, mais de faire aimer les fruits et légumes – et d’aimer manger, tout simplement – aux enfants. Le genre de travail dont les parents peuvent s’inspirer à leur tour.
Toutes les études le prouvent : rien de mieux qu’une assiette rigolote et pleine de couleurs pour inciter les petits à « croquer la roue », « donner un coup de dent dans le réservoir », et développer leur goût pour la variété des aliments.
Le goût des aliments par le jeu
Rendus amusants, les fruits et légumes deviennent désirables.
Le saviez-vous ?
Pour qu’un enfant puisse affirmer qu’il aime ou n’aime pas un aliment, il faudrait qu’il l’ait goûté entre 10 et 15 fois minimum. En-dessous de ce chiffre, le goût n’est pas encore assez sûr pour être définitif.
Essayez de servir les mêmes aliments sous des aspects différents : les enfants découvrent alors des goûts nouveaux, qui seront chargés d’histoire et d’affection, et d’autant plus appréciés à long terme.
Mettre en place des ateliers culinaires d’un genre nouveau plaira aux enfants
Dessinez, construisez avec les aliments dans l’assiette : une pyramide en strates de lamelles de carottes et de pommes de terre, entourée d’une prairie de petits pois, avec des arbres de persil ; une forêt d’arbres en brocolis avec des champignons (des vrais !) : une maison en rondins de haricots verts et son soleil en tranche de tomates, etc.
On peut aussi se donner un coup de pouce en sacrifiant une assiette, à la manière de Dan Cretu. À l’aide d’un feutre à porcelaine, on dessine par exemple un paysage ou des yeux. On laisse sécher 24 heures avant de passer l’assiette au four pendant quelques dizaines de minutes. Le lendemain, à l’heure du repas, on colore alors le paysage avec autant de brocolis, de haricots et de carottes qu’il faut… On y ajoute une petite sauce rose toute légère à base de fromage blanc mélangé à du ketchup, par exemple.
Et hop, on joue avec la nourriture. Et les enfants mangent !
suppert idée merci pour l intérêt que vous porter à nos enfants bon courage.
C’est le « Et bien si ! » qui m’a interpellée ! Il faut écrire « EH ou HE bien si ! » Merci.
bonjour Gj,
à propos des 10 tentatives nécessaires pour « goûter » vraiment un aliment, il ne s’agit pas d’une étude en particulier, mais de l’expérience d’une collègue diététicienne spécialisée en pédiatrie depuis de nombreuses années dans l’un des grands hôpitaux lillois. Elle pratique cette méthode avec les parents de ces petits patients, et visiblement, ça marche !
Quant au thème du jeu, c’est effectivement un traitement journalistique, amusant ( il en faut!) d’un sujet que j’aborde dans un autre article, avec étude à l’appui cette fois : comment faire manger des légumes aux enfants qui paraît cette semaine.
Emmanuelle
Article sympa mais comme d’habitude pas de sources et une lecture superficielle (journalistique ?) de celles-ci.
« Le saviez-vous ? Pour qu’un enfant affirme qu’il aime ou qu’il n’aime pas un aliment, il faut qu’il l’ait goûté … 10 fois minimum ! »
La référence de l’étude svp !! Et en notant le fait qu’une bonne proportion d’enfants (1/3 de tête) sont récalcitrants à la méthode.