Pour remédier à ce fléau économique et socio-environnemental, protéger les animaux et surveiller les braconniers deviennent des priorités. Il existe à travers le monde plusieurs projets visant à réduire, si ce n’est éradiquer, le braconnage, le trafic et la vente des animaux comme de vulgaires marchandises.
Quel plan d’action pour lutter contre le trafic d’animaux ?
Dans cette optique, nombreux sont les projets portés par des défenseurs de l’environnement : d’une réelle prise de conscience des politiques, aux solutions novatrices soutenues par diverses personnalités pour faire obstacle aux circuits illégaux de braconnage, en passant par la surveillance de la faune… Des actions sont menées, mais, quelles sont-elles ? En quoi consistent-elles ? Quelles sont leurs retombées sur cette pratique illégale ?
Axe d’action #1 contre le trafic d’animaux : identifier les circuits de braconnage illégal
Le commerce illégal de la faune et de la flore est alimenté par d’importants réseaux de trafiquants, très souvent difficiles à identifier.
D’après les investigations menées par les autorités des zones touchées par le braconnage, les acteurs clé du trafic illégal de la faune commercialisent les animaux (ou certaines parties de leur corps) au travers de circuits complexes et régulièrement modifiés. À cette complexité d’identification, s’ajoutent les canaux de vente de leur « butin » par le biais des marchés en ligne, non régulés.
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Géolocaliser, tracer et identifier grâce au GSM-GPS
Pour remédier à cela, un projet piloté par l’équipe du Dr Kim Williams-Guillen (Director of Paso Pacifico’s Conservation Science Program) a été mis en place afin de traer les trafiquants d’oeufs de quatre différentes espèces de tortues en voie de disparition en Amérique Centrale.
Sachant que les trafiquants déposent généralement des nids sur les plages de Leatherback, Hawksbill, Green et Olive Ridley pour attirer et piéger les tortues, ces zones sont les principales cibles de ce projet, basé sur le contrôle à distance.
Pour ce faire, le Dr Kim Williams-Guillen et son équipe ont mis au point la fabrication d’oeufs artificiels munis de dispositifs de suivi GSM-GPS. Ces oeufs sont placés dans les nids susceptibles d’attirer l’intérêt des trafiquants.
Une fois les oeufs récoltés, les mouvements des trafiquants contrôlés à distance, seront enregistrés. Cette nouvelle technologie permet ainsi de retracer, les voies régionales empruntées par les trafiquants, ainsi que les destinations finales des oeufs de tortues.
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