Quelles protéines verrons-nous demain dans nos assiettes ?

Il y a urgence ! Les experts de la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’alarment… Comment nourrir de façon saine et équilibrée les 9 milliards d’individus que devrait compter notre planète à l’horizon 2050 face à la forte progression des consommations de viande et de poisson ? Quelles seront les sources de protéines du futur ?

Rédigé par Sandrine Pouchain, le 9 Jul 2017, à 11 h 48 min
Quelles protéines verrons-nous demain dans nos assiettes ?
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La question de comment apporter à tous des protéines en quantité suffisante, sans gaspillage d’eau ou d’énergie, et sans nuire à la planète, pour assurer la sécurité alimentaire de tous reste toujours au coeur des préoccupations. Des pistes existent déjà : découvrons à quoi vont ressembler les sources de protéines du futur, issues de sources innovantes.

Protéines du futur : des innovations très attendues

Les faits sont là : depuis 1998, les français mangent de moins en moins de viande. Les explications sont multiples : crise économique (la viande est chère, d’où une augmentation des ventes de la viande blanche plus abordable), changement de nos modes de vie (moins d’envie et de temps pour préparer les repas), crises sanitaires à répétition (si bien que l’on n’est plus très sûrs de la qualité de la viande que l’on mange), désir d’évolution vers une consommation éthique et durable.

Les chercheurs et les industriels doivent absolument innover pour :

protéines du futur

Soja et tofu de bonnes sources de protéines © Oko Laa

Les français, friands de nouveautés ?

Innover, c’est très bien mais… nous voilà un peu inquiets.

Le pôle de compétitivité Vitagora à Dijon a commandé en 2015, une enquête internationale à Ipsos dans cinq grands pays : la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Japon et la Russie. Objectif : appréhender au mieux les attentes des consommateurs d’ici à 2020.

Verdict :

« Ce qui domine dans tous les pays interrogés, c’est l’importance de trois paramètres : l’aspect gustatif avec la notion de plaisir alimentaire, la préservation du capital santé, et enfin le bien-être environnemental. Le consommateur ne se fait plus plaisir s’il sait que le produit a dégradé l’environnement. On constate donc un retour aux racines qui émerge dans tous les pays avec la préférence donnée aux circuits courts, aux productions locales, au retour à l’authentique et au naturel. Et le français apparaît comme le plus réfractaire à la nouveauté« .

Réfractaires à la nouveauté, nous ? Alors lisez vite la suite…

Lire page suivante : alimentation et apports en protéines

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Rédactrice/journaliste freelance, devenue éco-citoyenne à la naissance de mon premier enfant il y a 10 ans déjà (c’est fou comme devenir parents peut...

13 commentaires Donnez votre avis
  1. Je suis désolé, mais on sera au alentour de 11 milliards non pas en 2100 mais en 2050 ce qui sera un problème incroyable. On a tout de même besoin de consommer de la viande ce qui, contrairement a ce qu’il y a de marquer, n’a pas chuter, tout au contraire. Les plantes, sauf moringa olifeira produise bien des protéines, mais pas avec la totalité des vingts acides aminée. Les algues sont très bien, mais pour les acides gras insaturer pas pour les protéines. Le lait matèrnèlle contient peut de protéines, mais ce son les bactéries qui les produise (flore intestinale de maman). Les solutions, les insectes sont facile à èlevé, mais les vers de terre et les gastéropodes encore plus avec des rendements plus èlevé.

  2. Stop, il faut arrêter avec le mythe des protéines, on en consomme tous beaucoup trop (vegan, canivores etc), on a pas besoin d’autant protéines!

    Ce que l’on a besoin c’est de micro nutriments d’une nourriture physiolgique donc 100% végétale et crue car au dessus de 42 degrés cela tue les enzymes!

    Si vous mangez de la mort vous donnerez de la mort à votre corps, la viande acidifie tellement le sang qu’elle est responsable des rhumatismes et de la goutte (et d’autres millards de maladies)!

    Quand l’humain comprendra qu’il faut manger une nourriture fraîche, végétale, biologique?

  3. a koparanian ,c’est vrai qu on mange trop de viande , et pour le restaurant
    végétarien , je me suis souvent poser la question mais ou est le restaurant végétarien car ici c’est la campagne il n y a pas ! c’est dommage et a l exterieur de restaurant , ce serai bien de mettre un titre cuisine végétarien au mur de restaurant car il faut chercher les restos , sinon lire les menus a l affiche ok mais une pancarte est mieux et visible , je pense qu on trouve surtout dans les grandes villes …. et il faut connaitre les endroits ……
    moi non plus je n aimerai pas manger des insectes et encore moins des araignes bbrrrrr

  4. Laissez les animaux tranquilles (dont les insectes bien sûr) et associez légumineuses et céréales dans votre alimentation. Cela suffit largement pour l’apport de protéines nécessaires.
    Pourquoi voulez-vous toujours manger du cadavre ?

  5. Je ne mangerai jamais d’insectes! Pour moi, c’est l’horreur absolue
    Mais je veux bien essayer la spiruline. Peut-on s’en procurer ailleurs que sur internet? On en consomme sous quelle forme? Les algues ne me tentent pas.
    Je ne veux pas renoncer complètement aux protéines animales (un bon couscous, ou un poulet rôti, mmm) mais aimerais en diminuer la consommation.
    Où pourrai-je consulter votre réponse dont je vous remercie d’avance?
    Cordialement.

  6. On y arrivera jamais le français est trop en retard sur tout et je pense qu il se fout du respect de la planète je sais de quoi je parle j ai vingt ans de restauration à mon actif en salle moi ça fait 15 ans que je ne mange plus de viande ni volaille rien et pourtant je ne suis pas morte et il n y a pas assez de restaurant végétarien c est triste pour la France

  7. Le lait maternel contenant 1,5 à 2% de protéines, doit-on vraiment en manger en grande quantité ? Et tous les légumes qui contiennent des protéines, pourquoi ne sont-ils pas mentionnés dans l’article ?

  8. Ca fait quelques années que nous consommons très peu de viande (2 ou 3 fois l’an) nous mangeons toutes sortes de protéine : pois-chiches, lentilles, haricots, des protéines de soja, tofu, tempeh, natto… qui permettent des recettes délicieuses et variées. De même la consommation d’algues permet de nombreuses préparations, dans les soupes, pour faciliter la cuisson et la digestion des haricots, pour faire des makis… le kg de soja jaune bio coûte environ 3,50 € et 500 gr permettent de faire 750 gr de tofu…
    Faisons confiance au bio français car le label n’est pas facile à obtenir et les contrôles sont fréquents.

  9. Ayant vécu dans les iles du pacifique, j ai souvent remplacé le poisson par les vers de cocotiers… un vrai regal, une fois l’idée de la bête dépassée… ! Mais si leur « culture » actuelle totalement naturelle permet d’avoir une protéine de qualité au gout de coco… que deviendrait ce gout et la qualité du vers élevé industriellement ? Je me demande si on arriverait pas dans les mêmes travers que le boeuf ou le poulet….

    On parle de soja, d algue etc… mais leur environnement de culture est il réellement protégé?
    Quand on parle de bio, on oublie que les parcelles sont souvent peu éloignées des non bio… qui contrôle et empêche le ruissellement des eaux des parcelles non bio vers les bio, des pluies chargées de pollution , des toxines et autres déchets dans la mer ou l on élève du poisson bio etc…
    J aimerais bien pourtant avoir une alimentation en accord avec mes valeurs… mais j ai encore des doutes et suis pas certaine que cela va s améliorer….
    Economie oblige!

  10. je pense qu’il faut privilégier la sauvegarde de l’agriculture et des aliments naturels et bio et préserver la faune et la flore de façon à ce que nous n’ayons pas à manger de telles horreurs.

    • En effet ! En espérant que cela sera suffisant pour nourrir tout le monde…

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