
Bernard Pierré
"Ingénieur énergéticien de formation, Bernard choisit de réorienter son parcours vers le conseil en développement durable en 2010, après 25 ans dans le domaine des technologies de l’information. Son objectif : développer une expertise sur la performance énergétique.
Président d’une association locale éco-citoyenne, il s’investit par ailleurs au sein de différents projets de transition (éco-citoyenneté, agro-écologie, monnaies Locales). Son approche professionnelle et ses activités bénévoles sont animés par une curiosité transversale et pluri-disciplinaire qu’il aime vulgariser et partager.
Convaincu que les transformations profondes à opérer sont de nature systémique, il s’emploie à rapprocher innovations techniques, sociales et organisationnelles. Il propose des prestations de formation et de conseil au sein de la coopérative Antigone et d’Eco-Conseil.
Aquarelliste, il travaille désormais exclusivement avec des pigments naturels. Cette exploration lui permet d’établir des ponts entre sa formation scientifique et sa sensibilité artistique."
Rédacteur Consoglobehttps://www.consoglobe.com/redacteur/bernard-pierre
L'auto-consommation est intéressante et vertueuse à condition de l'accompagner d'une pédagogie sensibilisant et responsabilisant le consommateur sur la manière de bien gérer une production intermittente.
Et effectivement, il est bien dommage que le solaire thermique apparaisse plus cher qu'une solution électrique. Il resterait à étudier et débattre de la façon dont sont formés les prix des équipements et de l'électricité. Mais ça c'est une autre histoire. Il y a eu par le passé des programmes de soutien au solaire thermique qui semblent hélas passés de mode.
Pour la culture en pots, certaines variétés à port dit "déterminé" sont particulièrement recommandées. Le développement du plant est naturellement moindre, ce qui permet de limiter à la fois l'encombrement donc le besoin de tailler qui malgré tout peut fragiliser le plant.
En 24h, s'il tournait en permanence à cette puissance, il consommerait 80 x 24 = 1920 Wh ou 1,92 kWh (sa consommation journalière).
Mais bien sur, il ne tourne pas en permanence. Le compresseur se remet en route quand la température interne augmente trop en effet
Mon article sur les unités peut vous être utile
https://www.consoglobe.com/unite-energie-joule-en-watt-cg
Pour le savoir, 2 solutions
- vous vous postez à coté du frigo chrono en main et vous mesurer les temps pendant lesquels le compresseur tourne. S'il tourne 10% du temps (6mn sur une heure), la consommation journalière sera de 192 Wh (0,192 kWh)
- Vous mesurez la consommation avec un wattmetre pendant 24h. Par contre, si c'est un frigo de camping en 24V, les wattmetres pour courant alternatif 220V ne conviendront pas.
Je ne peux que confirmer que les consommations annoncées par les constructeurs sont généralement moindres que dans la vraie vie.
Et c'est normal ! Elles sont évaluées dans des conditions standard. Si elles sont faites honnêtement et dans les mêmes conditions (eh oui, comme pour le CO2 des voitures), cela permet de comparer les performances intrinsèques des appareils entre eux.
Par contre pour un réfrigérateur, beaucoup de choses peuvent dégrader cette performance. Par exemple :
- mettre des plats encore tièdes ou chauds
- mettre 2 heures à se décider quoi manger, porte grande ouverte
- ne jamais dégivrer son frigo
- le faire tourner vide
- avoir un échangeur arrière sale ou mal dégagé, mal ventilé
- encastrer son réfrigérateur à coté du four
- surchauffer la pièce dans laquelle il se trouve
- dépend de la saison s'il se trouve dans une pièce non chauffée ni rafraichie
- etc.
Une consommation réelle supérieure à la valeur annoncée n'est pas choquante. Une mesure sur une période significative avec un wattmetre est un bon test. Si l'écart est de plus de 1,5 à 2 fois, il est utile de s'interroger,en commençant d'abord sur notre mode d'utilisation.