On a dégusté pour vous
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Originellement « xocolatl » au Mexique, le chocolat est cultivé depuis au moins trois millénaires, mais démocratisé en Europe seulement depuis la révolution industrielle. Si ses effets pour la santé sont chantés par les uns, décriés par les autres, et si une pénurie mondiale de cacao se profile, la gourmandise traditionnelle des fêtes voit ses ventes chez nous progresser d’année en année. Ce sont ainsi pas moins de 405.000 tonnes, soit, selon planetoscope.com, pas moins de 12 kilos par seconde qui sont consommées en France, et 3 millions de tonnes par an au niveau mondial. Pendant ces fêtes de fin d’année à venir, les Français en dégusteront quelque 35.000 tonnes.
On le trouve aujourd’hui sous les formes les plus diverses, car derrière la démocratisation récente de la « nourriture des dieux » – pour l’empereur aztèque Moctezuma, cette boisson chocolatée possédait un caractère sacré et solennel, et plaisait aux dieux – se cache aussi de belles opportunités commerciales sur les créneaux à forte marge : arômes raffinés, origines contrôlées, réglementation protectrice… Fini le temps où les rayons de supermarché ne proposaient qu’une poignée de marques, en mode « noir », « lait », ou « blanc ». Aujourd’hui, 83 % des Français en consomment au moins une fois par semaine, et un ménage français dépense en moyenne 110 euros par an en chocolat sous différentes formes pour 6,7 kilos par an. Loin pourtant derrière les Allemands, plus gros consommateurs européens (12,2 kg), mais aussi les Britanniques (8,8 kg), les Autrichiens (8,8 kg), les Danois (7,5 kg) ou les Belges (7,5).
Alors, êtes-vous prêt-e à faire remonter la moyenne nationale lors de ces prochaines fêtes ?
Chocolat : le saviez-vous ?
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