Il existe des milliers de variétés de tomates et plus de 3.800 figurent dans le catalogue européen des espèces et variétés. Parmi celles-ci se trouvent celles où la main de l’homme est intervenue en créant des espèces modernes, parfois hybrides. Des fruits qui n’arrivent pas toujours à satisfaire les goûts du consommateur. Une tendance que des chercheurs américains comptent bien changer.
Trouver les bonnes combinaisons chimiques pour redonner du goût à la tomate
Les tomates achetées en supermarché s’avèrent, la plupart du temps, décevantes. Fades, sans odeur ni saveur, il semblerait que ce fruit ait perdu son goût au fil des ans. C’est pour cette raison qu’une équipe de chercheurs américains dirigée par Harry Klee, professeur à l’UF Institute of Food and Agricultural Sciences, a mené une étude portant sur les composants chimiques de la tomate, en particulier ceux qui lui permettraient d’avoir plus de goût.
Dans l’étude publiée par la revue Science(1), les chercheurs ont identifié les combinaisons chimiques qui permettent de donner une meilleure saveur à ce fruit. Ils déplorent en effet que les tomates vendues actuellement « manquent de sucres et de produits chimiques volatils essentiels à une meilleure saveur. Ces caractéristiques ont été perdues au cours des cinquante dernières années ».
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Entre trois et quatre ans pour créer une nouvelle variété de tomate
Pour réaliser leur étude, les chercheurs ont étudié le génome de la tomate, en s’intéressant à ce qu’ils appellent les « allèles ». Autrement dit, ils « ont réussi à identifier des variations dans cinq à six gènes qui contrôlent la synthèse de toutes les substances contribuant à donner du goût au produit », explique le Parisien(2). Les scientifiques ont ensuite identifié l’emplacement des bons allèles dans le génome de la tomate, puis ils ont relevé les gènes contrôlant la synthèse de tous les produits chimiques importants. Une fois qu’ils les ont trouvés, ils ont utilisé l’analyse génétique, pour remplacer les mauvais allèles présents dans les tomates modernes par les bons allèles.
Selon H. Klee, il s’agit d’« une technique qui implique la génétique classique et non la modification génétique ». Un long travail pour les scientifiques, qui estiment que la création d’une nouvelle variété de tomate nécessitera entre trois et quatre années.
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et les qualités nutritionnelles qui ont diminué, ils ne font rien? Le fric d’abord (vendre), la santé après…
Encore une ineptie de plus,foutaise par-dessus le marché, il suffit de les cultiver correctement avec des variété que nos parents et grand parents cultivaient, eux ils ne les trafiquaient pas et elles avaient du goût ce que je pratique depuis toujours.On va encore nous faire manger de la m……