163 nouvelles espèces viennent d’être répertoriées dans la région du Grand Mékong, en Asie. Le WWF, à l’origine de cette découverte, s’inquiète des menaces qui pèsent sur ces animaux.
Près de 2.500 espèces découvertes depuis 8 ans dans la région
Le monde n’a pas fini de faire le tour de sa propre planète. Il pourrait même l’avoir détruite avant d’en connaître les moindres recoins. C’est l’inquiétude qu’a émise le Fonds mondial pour la nature (WWF) en annonçant, lundi 19 décembre, la découverte de 163 nouvelles espèces dans la région du Grand Mékong. Ces dernières viennent compléter un inventaire déjà impressionnant, puisqu’en pas moins de huit ans, 2.409 espèces ont été découvertes dans cette région, qui se situe entre l’Himalaya et le Vietnam.
Parmi ces nouvelles espèces, on compte trois mammifères, 11 poissons, 14 reptiles, neuf amphibiens et 126 plantes. Certaines sont particulièrement remarquables, comme le parafimbros lao, un serpent dont les écailles reflètent les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Le WWF décrit également l’acanthosaura phuketensis, un petit lézard noir et jaune découvert sur l’île très touristique de Phuket, en Thaïlande.
Le trafic illégal est une menace permanente pour ces animaux
« La région du Grand Mékong est un aimant pour les spécialistes de la préservation de l’environnement à cause de l’incroyable diversité des espèces qui continuent d’y être découvertes », explique Jimy Borah, membre de l’équipe Grand Mékong de l’ONG. « C’est une course contre la montre pour faire en sorte que ces espèces nouvellement découvertes soient protégées ».
Outre le réchauffement climatique, qui est une menace constante pour de nombreuses espèces animales et végétales, le braconnage et le trafic illégal d’animaux sauvage sont fréquents dans cette région tandis que la construction de routes et de barrages nuit également à l’environnement de ces animaux.
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