Le contrat de sécurisation professionnelle, censé prendre fin au 1er juillet 2018, a quant à lui été prolongé au 30 juin 2019.
Du nouveau en ce qui concerne le CSP et le CITE
Bonne nouvelle pour les salariés qui ont été licenciés pour motif économique : le dispositif de retour accéléré à l’emploi qui leur est dédié sera prolongé jusqu’au 30 juin 2019. Dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP), ces salariés pourront donc continuer à bénéficier de mesures d’accompagnement, qui peuvent notamment comprendre des périodes de formation et de travail en entreprise. Dans le cadre de ce dispositif, le bénéficiaire ne peut refuser plus de deux fois une « offre raisonnable d’emploi ».
Mauvaise nouvelle en revanche pour les ménages qui envisageaient de faire des travaux d’isolation thermique dans leur logement cet été : le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) évolue au 1er juillet 2018. Ce crédit d’impôt de 15 % (et dont le montant maximum est de à 8.000 euros pour une personne seule et de 16.000 euros pour un couple soumis à imposition commune) ne s’appliquera plus pour la pose de parois vitrées venant en remplacement de fenêtres en simple vitrage et pour l’acquisition d’une chaudière utilisant le fioul comme source d’énergie. Les personnes qui ont passé commande et ont versé un acompte à leur artisan avant le 1er juillet pourront néanmoins en bénéficier.
Le gouvernement essaie de réduire la mortalité et de mieux protéger les touristes
Les prix de certains paquets de cigarettes augmenteront à partir du 2 juillet 2018. L’augmentation sera comprise entre 20 et 30 centimes et concernera les paquets dont le prix est resté aux alentours de 7,50 euros l’unité lors de la dernière hausse.
Autre mesure censée limiter le nombre de morts, selon le gouvernement : la vitesse maximale sur les routes à double sens sans séparateur central passera ce jour, de 90 à 80 km/h.
Enfin, les touristes qui opteront pour un voyage « tout compris » seront enfin mieux protégés en cas de mauvaises surprises. En cas d’annulation d’une excursion (ou autre prestation qui devait faire partie du forfait qu’ils avaient acheté), le voyagiste est désormais tenu de les rembourser. Il en est de même en cas d’avance de frais : si à l’arrivée, les touristes constatent que leur hôtel est insalubre et qu’ils sont obligés d’en réserver un autre, ces frais devront être remboursés par le voyagiste qui n’a pas satisfait à ses propres promesses.
Illustration bannière : La vitesse sur les voies à double sens est dorénavant limitée à 80 km/h – © Nikola Barbutov
A lire absolument