Bien sûr, à l’échelle franco-française, avec le mauvais temps que nous avons connu à la fin de l’hiver et au printemps, entendre dire que 2016 pourrait être l’année la plus chaude surprend. Pourtant, à l’échelle planétaire, les données ne mentent pas : les six premiers mois de l’année 2016 ont déjà été plus chauds que les six premiers mois de l’année 2015, qui formaient déjà le record de référence.
0,2°C de plus sur la planète par rapport à 2015 fait de 2016 l’année la plus chaude jamais enregistrée
Cette différence est plus que significative, puisque si cette progression continuait au même rythme de 0,2°C entre 2016 et 2017 puis les années suivantes, on assisterait à une élévation de la température moyenne du globe de… 1°C en cinq ans, plus très loin de l’objectif des 1,5°C à ne pas atteindre avant la fin du siècle.
Les températures moyennes des six premiers mois de 2016 battent de 1,3°C la moyenne de celles enregistrées sur la planète en 1880 : on flirte toujours avec les 1,5°C de la COP21 ! De plus, cela fait maintenant 14 mois de suite que les records de température mensuels sont battus.
Juin 1976, le dernier mois de juin plus frais que la moyenne
La terre a connu le 40e mois de juin consécutif a affiché des températures au-dessus de la moyenne des mois de juin du XXe siècle. La dernière fois qu’il a fait plus frais que la moyenne en juin remonte à 1976.
Le réchauffement climatique est rentrer dans sa phase 2. Le méthane du permafrost sibérien représente entre 60 pour cent et deux fois la production de CO2 depuis un siècle, sauf que le CO2 est annuèllement absorber à 99 pour cent et que le méthane est cent foi plus èxcitable, le tout va être libérer en une décénie.
Il n’y a plus rien à faire pour endiguer la chaine de cause à éffet.