À l’instar des Français, la fraise est le fruit préféré de Guillaume Fourdinier et Gonzague Gru. Du coup, ils se sont lancés dans le pari fou de cultiver ces petites baies printanières en pleine ville. À la différence près que celles-ci auraient vraiment… du goût et qu’elles seraient bonnes pour l’environnement et la santé. Retour sur Agricool, un beau projet d’agriculture urbaine.
Les fraises d’Agricool poussent en containeurs
Pour cela, ces deux fils d’agriculteurs ont imaginé faire pousser leurs fruits selon le système d’hydroponie dans des containers recyclés spécifiquement aménagés. Ici donc on ne trouve pas de soleil ou de terre. Pourtant Guillaume Fourdinier l’assure, les conditions recréées dans ces espaces de 30 m2 en font « un petit paradis » pour les fraises : température idéale, lumière parfaitement adaptée, LED basse consommation, irrigation en circuit fermé, nutriments sur mesure, etc.
« Plutôt que forcer les fruits à s’adapter à son environnement, on adapte l’environnement », résume le cofondateur.
Reportage vidéo Agricool from Alexandra Luthereau on Vimeo.
Premières barquettes bientôt en vente
Résultat : ces champs en boîte ont une productivité 140 fois plus importante qu’une production conventionnelle. Mieux, ces fraises là ne parcourent pas de longues distances, quand en moyenne, les produits voyagent 1.500 km entre le champ et notre assiette européenne. Les fraises Agricool sont cultivées sans aucun pesticide et avec 90 % d’eau en moins comparée à une culture classique. Enfin, les containers fonctionnent avec de l’énergie renouvelable et l’air intérieur est non pollué grâce à un système de filtration de l’air extérieur.
Après plusieurs mois de recherche et développement, Agricool s’apprête à installer ses premiers containers dans Paris et vendre ses premières barquettes. Pour démarrer, plusieurs circuits de distribution seront testés avec la vente dans certaines ruches de La Ruche qui dit oui, dans des épiceries, auprès de restaurateurs ou directement auprès d’Agricool.
Le prix de la barquette sera plutôt haut de gamme dans un premier temps. Mais à terme, l’idée est de faire baisser ce prix sous la barre des 2 euros les 250 g. Bien sûr, l’équipe de 30 personnes ne compte pas s’arrêter là. Après Paris, elle aimerait poser ses containers dans d’autres villes françaises mais aussi élargir sa gamme de produits avec d’autres fruits et légumes. Prochain défi de taille : faire pousser des tomates qui auraient du goût donc !
En fait, le mieux quand on a un phytotron, c’est d’équiper les intracteurs d’air avec des filtres à charbon actif se qui nous évite des mollécules a grande masse molaire qui peuvent chélater certains métaux, passablement des COV, mais aussi des pollens, des spors d’Eumycéta, d’Oomycéta, de mixomycète, de bactéries, d’insectes, d’acariens.
Bonjour !
Très bon reportage qui donne faim et foi mais qu’en est-il de la pollution urbaine ? Je serai étonné de voir que les containers filtrent les particules fines. En savez-vous plus ?
Cordialement