Vince, l’un des trois rhinocéros du Domaine de Thoiry dans les Yvelines a été abattu dans la nuit du 6 au 7 mars 2017. Depuis, les parcs animalier de toute l’Europe sont sur la défensive et tentent de protéger leurs animaux. Le zoo de l’Ardèche n’est pas épargné par ces questions.
Les rhinocéros menacés même dans les zoos
Les rhinocéros ne sont donc plus à l’abri nulle part, même au sein d’un zoo. Depuis la mort et le vol de la corne de Vince, un rhinocéros blanc du parc de Thoiry (78), les zoos de toute l’Europe augmentent leurs dispositifs de sécurité pour dissuader les braconniers de renouveler l’expérience. Une enquête de gendarmerie est en cours pour trouver les auteurs. Le Domaine de Thoiry a annoncé qu’il allait porter plainte. Plusieurs zoos ont apporté leur soutient au domaine.
Découvrez le nombre de rhinocéros abattus par les braconniers grâce au Planetoscope
Trois balles dans la tête pour tuer le rhinocéros et scier sa corne – vraisemblablement à la tronçonneuse : le Safari de Peaugres en Ardèche redoute qu’un tel acte se répète. Par conséquent, la direction envisage de couper la corne de ses rhinocéros blancs afin de les protéger des malfaiteurs. « On y réfléchit, pour protéger à titre préventif nos six rhinocéros blancs, comme ceux de Thoiry, mais rien n’est décidé », explique la directrice scientifique du parc Cécile Dubois.
Renforcer les dispositifs de sécurité
Ce drame est une première en Europe. Plus d’alarmes, plus de vidéos de surveillance, plus de gardiens… Les solutions envisagées pour protéger les bêtes sont nombreuses. Certains proposent d’enlever les cornes pour que les bêtes soient vraiment à l’abri. C’est une opération effectuée sous anesthésie qui ne modifie pas le comportement des animaux, selon Cécile Dubois. Les cornes se revendent entre 120.000 et 150.000 dollars sur le marché noir.
Les rhinocéros blancs sont menacés d’extinction. En Afrique, quatre de ces animaux sont abattus chaque jour par les braconniers. Après avoir failli disparaître au XIXe siècle, le nombre de spécimens est remonté à 20.000 en 2015. Mais le marché des cornes vers l’Asie est très lucratif et représente une menace perpétuelle.
C’est digne de lâche, je me demande ce qu’on arrivera à gagné un jour. Normalement il n’y aurait il pas de gardiens dans le parc, des caméras, des alarmes? Pourtant ils arrives non seulement à y rentrer mais aussi à tirer avec une arme, ce qui est silencieu, à utiliser dans le silence de la nuit une tronçoneuse et à repartir tranquilement malgrès le système de sécurité. Il l’on retrouver le lendemain matin, mort. La solution, c’est déja de se battre!
Il n’y a pas que la consommation façon poudre de perlimpinpin, ces cornes sont recherchées aussi comme décorations. Si on veut vraiment sauver les rhinocéros, il va falloir malheureusement leur retirer ce qui attire les braconniers et les spéculateurs.
Pourquoi ne pas rendre la consommation de la corne de rhinocéros impropre en y injectant un produit toxique pour le consommateur et sans risque pour l’animal comme cela se fait déjà en Afrique du Sud dans certaines réserves. En le diffusant largement dans les média, cela protégerait les rhinocéros
Voilà une excellente proposition . Ce doit être possible.Mais il faudrait un poison extrèmement violent pour le cas ou des « crapules » penseraient que ce n’est pas vrai.