Le continent américain est connu pour sa démesure et sa surconsommation. Et pourtant, Béa Johnson, une Française originaire d’Avignon a choisi de faire fi de ce fait et d’y vivre en produisant… zéro déchet ! Une aventure extraordinaire qu’elle mène depuis déjà 5 ans. Zoom sur une femme à part qui a beaucoup à nous apprendre.
Béa Johnson : une aventure américaine pas comme les autres !
A partir de ce jour, elle adopte le mode de vie américain : grande maison, 4×4, chien etc. En somme, tous les stéréotypes qu’on prête aux américains.
Pendant 7 ans, Béa profite de ce « soi-disant » bonheur qu’offre l’hyperconsommation. Jusqu’au jour où elle se rend compte que cette vie lui procure une profonde insatisfaction et un immense malaise.
Déménager pour repartir du bon pied
Elle convainc alors son mari de déménager et d’aller vivre hors de l’immense agglomération de San Francisco. Le lieu est choisi : Mill Valley, dans la banlieue Nord, à côté de Sausalito.
Avant de trouver la maison de leur rêve, il leur faut 1 an. 1 an durant lequel ils vivent en appartement et laissent la majorité de leur mobilier en garde-meubles.
C’est là que le déclic survient : les époux Johnson se rendent compte que le strict nécessaire suffit à leur quotidien. Ils s’installent donc dans une maison 2 fois plus petite qu’auparavant et donnent ce dont ils n’ont plus usage. Et cette prise de conscience les conduit à s’intéresser à l’écologie et au désencombrement.
Béa Johnson, ou comment vivre sans déchet au quotidien !
Dès lors, Béa écume les magasins où elle peut acheter des produits en vrac (céréales,graines, farines etc.).
Elle confectionne des sacs en tissu sur lesquels elle annote le poids du sac. Lors du passage en caisse, rien de plus facile : elle pèse et déduit le poids du contenant !
Mais ce n’est pas tout : Béa utilise également des bocaux en verre d’1 litre dans lesquels elle met viande, poisson, fromage, charcuterie etc. Elle évite soigneusement les éléments suremballés et oriente sa consommation sur le « strict nécessaire ».
Béa Johnson : une maison épurée…
Béa Johnson a pensé à tout. Dans la salle de bain par exemple où elle a supprimé la poubelle. Le coton a été remplacé par des lingettes lavables, les cosmétiques et produits d’hygiène sont faits maison… seul un produit de beauté est issu du commerce : la crème de protection solaire
Pour les lèvres, Béa fabrique son baume à base de cire d’abeille et d’huile de sésame et pour les joues, un peu de chocolat en poudre ! Enfin, les savons et autres démêlants sont achetés en vrac !
…et des placards vidés !
Ainsi, elle ne possède que 2 robes, 2 jupes, 2 pantalons, 1 short, 3 pulls, 7 hauts, 6 paires de chaussures (dont 1 paire de pantoufles), 7 culottes, quelques paires de chaussettes qu’elle emprunte rarement à ses enfants et collants et… 1 soutien-gorge !
Les séances de shopping ont lieu 2 fois par an, et se font généralement dans des magasins de fripes.
J’ai terminé le livre de Mme Johnson il y a durant les Fêtes et j’ai adoré! Au point de partir un blog sur le sujet au Québec et plus particulièrement pour savoir s’il était possible de vivre le zéro déchet dans les petites villes québécoises. Son livre est inspirant. Bien que l’extrême minimaliste fait froid aux yeux, je crois qu’il y a moyen de le vivre sans être autant « aceptisé »… De toute façon, la déco, c’est une question de goût avant tout.
Si ça vous intéresse, voici mon blog en tant que débutante
tendanceradis.com
En France j’ai l’impression qu’il est difficile de trouver toute la nourriture en vrac… mais la plupart des autres conseils sont applicables
Au niveau des magasins de grande distribution c’est compliqué oui (Ca***four le fait un peu), mais dans les magasins bios, il y a beaucoup de choix de nourriture en vrac
on m’a dirigé vers ce lien après ma creation d’association ayant des objectifs similaire a ceux de mme johnson.je n’ai pas lu le livre mais pense bien à toute les bonnes choses qui peuvent s’y trouver.
sur le même principe que Bea, je veux avec mon association très petite encore montrer à la population comment nous pouvons agir simplement sur nos déchets, et ne pas nous laisser inffluancer par le commerce, l’économie, l’industrie.
Les personnes adaptes du Zéro Déchet ne font jamais allusion à leur consommation d’énergie électrique. Pourtant, si celle-ci est produite par le nucléaire des déchets sont produits… Et ils mettent des millions d’années à disparaître. Il suffit de choisir un fournisseur d’énergie verte et là, c’est bien zéro déchet.
Faut bien commencer par quelque chose. les changements en profondeur ne peuvent se faire que graduellement
Peu importe son intérieur, c’est sa façon de consommer qui est admirable! De toute façon, dans 10 ans, nous serons bien obligés de prendre exemple!… notre planète est une poubelle!!…
bonjour
depuis que j’ai lu sont livre, il m’a ouvert les yeux et m’a fait repenser comment que nos parents et grand-parent vivaient.il m’a replongé dans mon enfance.
c’est vrai que avec peu de chose ont peu protéger la nature et environnement,ce qui ne va pas ce faire en un jour.
j’ai l’intention de me mettre très sérieusement à diminuer tous les objets qui m’entour et que je n’aie plus besoin.
je Béa souhaite d’arriver à convaincre énormément de monde de façon à ce que notre planète soit plus respirable pour la génération future.
merci à vous
merci à Béa Johnson pour son livre. J’ai encore du chemin avant d’arriver à zéro déchet. Comment persuader les grandes surfaces en Suisse de vendre des produits secs et des céréales en vrac ?
là où je la rejoins est qu’effectivement, on vit avec trop de choses, trop de choix dans les produits, trop d’emballage (le merch c’est bien mais franchement on s’en fiche), trop de choses superflues, il suffit de regarder dans son armoire de sdb, combien de produits avez vous ?
tout ça c’est bien beau… mais encore faut-il avoir envie de vivre en marge! et les enfants là-dedans ? qui aimerait vivre dans cet environnement froid et impersonnel ?
c’est certain que nous avons tous beaucoup d’efforts à faire mais sans tomber dans l’excès ! et là… c’est trop ! certaines mentalités sont certainement prêtes à ça mais pas tout le monde !!!
c’est un peu comme les régimes : point trop n’en faut, pas d’exagération dans le trop ni le trop peu au risque de se rendre invivable car intolérant envers ceux qui ont le malheur de ne pas partager ce genre de valeurs ! je n’admire pas du tout et je trouve même ça un peu trop obsessionnel pour être mentalement sain… maintenant, que chacun fasse comme il veut mais sans empoisonner la vie du voisin et sans se vanter de ce genre d’action.
Votre réponse, Leelas, au sujet du sort des « pauvres enfants » me fait penser à l’attitude des parents qui se sentent obligés d’emmener leurs enfants au MacDo ou de leur offrir à Noël d’innombrables jouets dont ils ne se serviront que pendant quelques jours. Mais peut-être n’ai-je pas bien compris votre remarque. Face aux montagnes de déchets que nous produisons, nous sommes malheureusement contraints à des mesures qui peuvent vous paraître extrêmes. Je vous invite à vous rendre dans la périphérie de Shanghai pour vous rendre compte des quantités effarantes de déchets produits dans notre cycle de consommation normal et « mentalement sain ». Il s’agit juste d’adopter une certaine attitude au quotidien, de tenter un nouveau mode de consommation, pas de culpabiliser les autres. Quand je me suis rendu compte de ce qu’il y avait dans ma poubelle et du peu de temps qu’il nous avait fallu pour générer autant de déchets, j’ai pensé moi aussi qu’il fallait faire un petit effort à mon niveau…
Pense pas qui aille personne qui se vante de ça!!c’est juste pour montrer l’exemple puis influencer les autres positivement.. Way to go tout le monde qui le pratique du mieux qu’ils le peuvent!!
Effectivement, le seul fait intéressant dans tout cela est la réduction drastique des déchets passant de 240 L à 1 L. Seul le témoignage compte , le nom de la méthode , la déco qu ‘on l’aime ou non , peu importe , là n’est pas le problème. Seule la stratégie des achats et comment recycler au maximum est à discuter pour optimiser la méthodologie. Il ne s’agit pas de juger mais d’AGIR …….
Je l’ai vu lors d’une conférence il y a 3 jours. Une des questions posées étaient de savoir si il était indispensable d’avoir une maison à l’intérieur aussi blanc. Sa réponse fut évidemment que non : c’est un choix personnel qu’elle n’impose à personne. D’ailleurs, elle a le même discours sur la méthode qu’elle applique. Elle ne parle pas de la méthode Béa Johnson. Elle dit clairement qu’elle s’est inspirer de choses déjà existantes. Elle cherche seulement à témoigner de son expérience, ne l’impose à personne, mais montre qu’avec des principes simples elle arrive à ne plus produire de déchets (1l seulement) même en habitant dans le pays de la surconsommation.
Depuis 6 mois, je m’inspire de son témoignage que j’adapte à mon mode de vie. En seulement 6 mois, j’a divisé par 2 ma production de déchets non recyclables (je produit 30l par semaine : encore bien trop) Je témoigne également sur un blog (www.sakaide.fr) dans le simple but de montrer que c’est faisable. J’ai toujours pensé que c’était l’affaire des industriels qui devaient produire moins d’emballage ou des produits facilement recyclables ou des politiques qui devaient élaborer une législation plus contraignante. Avec le témoignage de Béa Jonhson j’ai compris que c’était moi qui avait le pouvoir de décision, qu’acheter un produit emballé c’est dire aux industriels qu’il fallait en produire plus. C’est ça le message de Béa Johnson.
moi non plus, je n’ai jamais eu 240 l de déchets par semaine ; c’est énorme ! j’achète tout au poids depuis longtemps; je fais moi-même mon dentifrice, mes produits de beauté ; j’ai un élevage de lombrics qui mange mes épluchures et me fait du terreau ; je fais des gants de toilette avec les parties intactes des serviettes usées, des taies d’oreiller avec les pans de draps, des torchons ou des chiffons avec les parties les plus fatiguées ;je fais moi-même mes enveloppes avec du papier recyclé ; je recueille l’eau qui s’écoule avant qu’elle ne soit chaude ; bref, je recycle tout ; mais je pourrais pas vivre dans un univers aussi dépouillé qu’il soit blanc, rose ou vert ! je mourrais d’ennui
Bonjour
Pour produire moins, achetons moins, et faisons avec ce que nous avons, ou au poids, à l’unité. Personnellement mes chutes de végétaux je les donne à une agricultrices sur le marché local ou faire un compost quand nous avons un jardin. Pour certains emballages, je les donne à un centre de loisirs pour la créativité des enfants. Ainsi mon témoignage amical
auparavant elle et sa famille produisait 240 l de déchets par semaine ??
recyclage compris, même les mois ou je ne fais pas super attention, j’en ai moins que ca
A joe
pas du tout ; j’ai des problèmes avec l’uniformité ; la nature n’est pas dépouillée elle regorge de couleurs et de chaleur
on peut éviter les déchets sans vivre dans un univers aussi glacial que celui présenté sur votre photo ; Diogène vivait dans un tonneau ; toutefois, je pense que celui-ci était plus chaleureux que l’appartement de cette dame, lequel me fait plutôt penser à ….une morgue !
Il très cool son appartement! Avez-vous un problème avec le blanc madame?
Tout à fait d’accord avec vous ! (cf. mon commentaire ci-dessous)
La photo fait penser aux reportages des magazines de déco, où les intérieurs sont lisses, vides (dans les cuisines, tout est caché) et … morts !
Indépendamment de tous les avantages de ce mode de vie, ce qui me dérange dans son intérieur est l’absence d’oeuvres d’art qui ne sont pas des « produits consommables » mais à mon sens, indispensables, transmissibles et éternels.
Alors la télé super grand écran au dessus de la cheminée design, le séjour froid comme une salle d’opération, non merci. Un dessin original est bien moins cher qu’un beau canapé et il vous accompagne toute votre vie.
Je suis d’accord avec vous : le minimum de déchet, oui, jusqu’au zéro si on peut, re-oui, par contre, vu les volumes vides, je crois qu’elle aurait pu viser une maison encore deux fois plus petite ! côté consommation, chauffer tout ce vide, houlààààà ! (ça aussi, c’est de l’écologie)
Et côté salle d’opération impersonnelle, je trouve ça très bof. J’en rajouterai un tout petit peu en constatant que le bois est bien plus chaleureux (et recyclable, lui !) que le plastique (cf chaises etc).
Quoi qu’il e soit, la démarche est bonne, mais PAS NOUVELLE !!!! comme le souligne quelqu’un ici aussi : cf « L’art de la frugalité et de la volupté » par Dominique Loreau, aux Editions Marabout et « Simplifiez votre intérieur » de karen Kingston editions Leduc.
Mais bon, si ça lui a permis d’éditer un livre qui rend service aux gens, c’est tout à fait honorable : c’est l’intention et le résultat qui comptent !!!!
Je valide en tous points. J’ai fait les mêmes choix.
merci merci
la méthode béa johnson ???????
non mais faut arrêter la mégalomanie.
moi aussi je vais récupérer un truc qui existe déjà et est appliqué par des millions de personnes et la renommer avec mon nom.
la méthode coincoin : dormez la nuit pour être en forme la journée.
je suis tout à fait d’accord avec vous, elle n’a rien inventé, ces méthodes sont déjà toutes vues et revues !
Si des millions de personnes appliquaient cette méthode, cette discussion n’aurait jamais vu le jour tout comme ce site car les déchets ne seraient pas un problème !
Il fallait bien lui donner un nom à ce mode de vie et donner celui d’une personne réelle permet de montrer aux gens que c’est possible… Il existe des problèmes bien plus importants demandant un débat
Après, que le décor ne vous plaise pas, c’est secondaire et pas le but du message !
Qu’on donne un nom ou pas à cette pratique, c’est pas non plus le but du message !
C’est fou comme on peut dévier du sujet parfois !??
C’est pas une séance critique sur la décoration intérieure ou sur le marketing ou autre. Hé ho !! On parle d’économie de déchets. Un sujet crucial pour notre santé, notre environnement, le futur de nos enfants, la survie sur cette planète…
Moi, je suis contente qu’on montre quelqu’un en exemple et j’aimerai arriver à ça !
D’où l’interet d’assister a ses conférences et principalement de lire son livre, elle a deja expliquer ce point et refuse de l’appeler la methode johnson, elle explique que ces methodes existes deja, qu’elle ne fais que simplement temoigner pour prouver qu’il est possible de consommer autrement, je triuve sa incroyable que des gens tente de detruire ceux qui aide les autres en faisant du bien… Que tous les râleurs ailles sur les sites des grosses entreprises leurs dires que le nouveau yaourt nature n’as rien de nouveau, la voiture ecolo n’as rien d’ecolo, et je ne sais quoi encore…
Cette initiative est tres bonne, j’approuve le respect dd la vie, elle pourrai meme pousser encore plus loin en devenant vegetalienne.. Bravo a elle, je suis ses traces …
C’est drôle, j’ai justement rédigé un article il y a deux semaines sur Béa Johnson. Je mets actuellement en pratique son mode de vie frugale, et c’est un combat de chaque jour.
Vous pouvez retrouver mes articles à ces adresses :
http://www.irelook.com/actus/bea-johnson-une-femme-pleine-de-bon-sens/
http://www.irelook.com/actus/je-continue-mon-experience-zero-dechet-dans-la-salle-de-bain/
N’hésitez pas à laisser des commentaires, ils seront les bienvenus !
Bonne journée !
Olympe.