Complémentaire de la médecine classique, l’étiopathie soigne sans médicaments la majorité des maux qui affectent notre quotidien (troubles articulaires, ORL, respiratoires, digestifs, etc.) et réduit définitivement nombre d’affections chroniques, évitant ainsi de nombreuses interventions chirurgicales (hernies discales, canal carpien, otites de la petite enfance, ablation des amygdales, végétations…).
À l’heure où de plus en plus de patients ont fait le choix de n’utiliser la chimie que là où elle est vraiment nécessaire, l’étiopathie participe ainsi à la refonte de notre paysage médical : son art est de plus en plus reconnu et respecté, la barre des 500 praticiens en exercice est franchie cette année, et ceux-ci sont définitivement reconnus comme exerçant une profession libérale de santé.
Animé par Jean-Paul Moureau, président de l’Institut Français d’Étiopathie et auteur de Soigner Autrement et À Mains Nues, le 40e Congrès a vu Monsieur Renaud Muselier, député européen, président délégué de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, mais aussi médecin et directeur de la clinique médicale spécialisée Saint-Martin, marquer son soutien à la jeune discipline : « Est-ce que l’Étiopathie est une discipline d’avenir ? Je le pense. Est-ce que c’est une discipline d’avenir qui peut apporter à la Santé publique des soins de qualité aux personnes qui souffrent avec une approche différente de la médecine traditionnelle ? Je le pense aussi ».
Étiopathie : le temps de la légitimité
Signe de l’évolution des temps, ce 40e Congrès voit des médecins, des biologistes, des chercheurs venir partager le fruit de leurs travaux avec les étiopathes, à l’instar de Thierry Burgeot, responsable de l’Unité de biogéochimie et écotoxicologie de l’Ifremer, ou du Docteur Pauline Belenotti, chargée de médecine interne de l’hôpital de la Timone à Marseille.
Si plusieurs interventions de ce Congrès témoignaient de la place qu’occupe désormais l’étiopathie en France, d’autres s’ouvrent sur l’avenir en traitant des outils d’évaluation permettant la reconnaissance de l’étiopathie, avec, entre autres, la mise en place de recueils de données statistiques pour valider les résultats de l’étiopathie en France, et à l’international, la démarche en cours en vue d’intégrer l’étiopathie parmi les médecines alternatives reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Il est vrai que l’étiopathie ne manque pas d’arguments : rigueur de raisonnement, efficacité du diagnostic étiopathique et des traitements manuels qu’il permet, discipline des praticiens qui renvoient systématiquement les cas qui ne relèvent pas de leur art vers le médecin compétent.
Les mutuelles ne s’y trompent pas, de plus en plus nombreuses, en France, à rembourser des séances de cette discipline. Vous trouverez leur liste complète sur le site www.etiopathie.com. Les jeunes étudiants non plus : conscients des possibilités qu’offre une carrière d’étiopathe, ils sont près de quatre cents à fréquenter les quatre Facultés Libres d’étiopathie de Paris, Bretagne (Rennes), Toulouse et Lyon.
L’enseignement de l’étiopathie se popularise
Un enseignement continu et uniformisé y est dispensé sous forme de cours théoriques et pratiques pendant six ans. Ils permettent l’acquisition de l’indispensable connaissance approfondie du corps humain (anatomie, biologie, physiologie, pathologies…) et la possibilité de le mettre en perspective.
Ainsi, l’enseignement de la systémique et de la cybernétique, bases théoriques fondamentales, permet aux étudiants d’acquérir cette approche systémique et non plus analytique du corps humain, qui distingue l’étiopathie des autres approches médicales. Il leur devient alors possible de maîtriser la méthode et le diagnostic étiopathiques, et en parallèle, d’acquérir les techniques d’intervention en s’exerçant tout au long des six années jusqu’à obtention du geste adapté.
Un nouveau cabinet d’étiopathie s’ouvre désormais chaque semaine en France. Haut niveau scientifique, maîtrise du diagnostic, efficacité thérapeutique inscrivent définitivement l’étiopathie dans le paysage médical français.