Dernière partie du point de vue sur la notion de développement durable dans le domaine de la consommation.
La Nouvelle consommation, fille du développement durable
La Nouvelle consommation , c’est aussi :
- un certain rejet de la surconsommation et du gaspillage, au profit d’une attitude de sobriété, de simplicité volontaire,
- une préférence pour une consommation généreuse plus qu’égoïste (consorecup), ou plus équitable que hard discount,
- une consommation plus collective ou communautaire qu’individualiste (le web 2.0, les sites d’avis consommateurs, le social shopping, …),
- une consommation plus attachée à la qualité qu’à la quantité,
- une consommation de proximité (acheter local) plutôt qu’anonyme et importée,
- un souci de la substance plus que du paraître (le bling bling !).
- C’est aussi un attrait pour les transactions entre particuliers, qu’il s’agisse de troc, de don, de location, de vente, de prêt ou encore d’entraide, tous services qui réalisent plus de la moitié de la fréquentation d’un portail comme consoGlobe !
- Fondamentalement le nouveau consommateur remet la qualité et la simplicité à l’honneur, d’où des mouvements comme la simplicité volontaire, les locavores et les Amap ou encore le slow food.
La nouvelle consommation est une éthique de la consommation.
La nouvelle consommation est une consommation choisie plutôt que subie.
- A prix et qualité identiques, le nouveau consommateur fera de plus en plus de la discrimination positive : il choisit le distributeur ou le fabricant le plus en accord avec ses valeurs.
- Ce n’est donc pas seulement de produits qu’il s’agit mais aussi d’usages et de valeurs. La manière de consommer est importante.
- Ce « consommer autrement », bien plus attirant pour le public que le « consommer moins » issu d’une vison de la décroissance.
La mutation progressive de l’économie se fait en réinjectant de la valeur ajoutée dans autre chose que le simple rapport quantité / prix qui a bâti la croissance économique des 60 dernières années.
Bien des produits de qualité, des produits écologiques sont apparemment plus chers (ou s’amortissent au long de leur durée de vie, comme un chargeur solaire par exemple). Ainsi, l’économie verte (si tant est qu’elle existe) n’est pas forcément une économie décroissante.
Mais elle est bien à l’opposé de ce que symbolise l’obsolescence programmée des produits modernes.
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