Vive l’entraide !
Vous êtes compétent en informatique mais nul en jardinage ?
Vous n’en êtes pas au fablab mais vous voulez bien donner un coup de main ou vous avez besoin d’une aide ponctuelle ? La version traditionnelle de l’échange de services entre voisins, ce sont les SEL, les systèmes d’échanges locaux, auxquels 4 % des Français déclarent appartenir en 2012. L’intérêt de leur version numérique, les sites d’entraide, est d’élargir l’horizon géographique et la puissance des contacts entre les personnes.
Les sites d’entraide sont faits pour vous : consoLidaire.com, mais aussi Yoko, peuplade, unpretpourunrendu, quipeutmaider, bonjourvoisins, mixitemps ; et d’autres encore (2) (skilio.com aux USA) … où vous trouvez des personnes sympas animées du même esprit convivial. Attention parfois, les personnes sont là pour vendre des services….
Faire du stockage entre voisins :
Tel est le service proposé par jestocke.com. Plutôt que traverser la France pour déposer ses meubles chez un parent, le site déniche des m2 disponibles dans votre quartier ! Vous pouvez proposer de l’espace chez vous ou bien chercher une cave, garage ou débarras prêt à accueillir vos cartons.
Tout simplement partager des activités sans forcément échanger, c’est tout aussi possible : par exemple avec le tout nouveau All-Together.net, qui s’installe dans l’univers du Web Social, facilite des rencontres J’ai une passion, l’astronomie et j’aime la partager grâce à des petits ateliers : il s’agit d’une forme d’entraide appliquée à la connaissance, au savoir. Ils s’appellent skillshare.com aux Etats-Unis ou cupofteach.com en France.
Le principe : devenir « prof d’un jour » en proposant de partager ses connaissances sous forme de petits ateliers. Le partage du savoir, ou comment être prof collaboratif Les assistantes commerciales ou de direction, elles, échangent des infos et s’entraident sur .top-assistante.com et les free-lances sur //blog.freelance.com.
La restauration de la confiance au coeur de la consommation collaborative
Le point commun de ce type de relation est qu’il repose sur une confiance accordée implicitement et a priori aux autres. Les sites ont développé des mécanismes destinés à conforter et gérer la confiance que nécessite les relations d’échanges et les comportements désintéressés :
– le site gère la transparence en permettant aux interlocuteurs de savoir à qui ils ont affaire. Fiche personnelle, avec des statuts (experts, gold, …), historique des échanges, photos détaillées de l’objet ou de la chambre à louer, etc., chacun est, même sous un pseudo, accessible et transparent aux yeux de tous.
– le site et la communauté des membres évaluent la confiance : à chaque transaction, chaque troqueur ou loueur est noté et évalué par les autres. Ainsi, un « mouton noir » se fait vite repérer et personne ne veut plus échanger avec lui.
Force est de constater cependant que les personnes qui fréquentent ces services jouent le le jeu et que les brebis galeuses sont peu nombreuses.
Pourquoi ?
Certainement parce que les gens ont envie de faire confiance, ont besoin de rapports confiants. Selon l’étude une cityzencar/IFOP d’octobre 2011, la confiance accordée au site et à ses emprunteurs inciterait également plus de la moitié des Français (52 %) à se fier aux plateformes de location de particulier à particulier.
La proximité de l’économie sociale et solidaire
Tous ces modes d’échange et de partage, qui mettent en interaction des sites web et des rencontres physiques, sont souvent très proches de l’économie sociale et solidaire. Un bon exemple, si vous passez en Bretagne avec co-sol-brest.net, un espace qui mélange des groupes, des services de consommation collaborative et solidaire, qui anime des communautés locales.
A suivre : 5 ème étape, le financement collaboratif, ou l’esprit d’initiative retrouvé
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(1) Les 5 R : RÉDUIRE, RÉPARER, RÉUTILISER, RECYCLER ET RÉINVENTER
(2) www.consolidaire.com , habicoop.fr, village-vertical.org, maisonradieuse.org, voisin-age.fr, .bonjourvoisins.com, ecosharing.net, coab.fr, peuplade.fr, voisinssolidaires.fr
Tout cela pose quand même la question du travail au noir !
On se donne « des coups de mains » qui échappent aux cotisations chômage, retraite, etc… attention aux dérives !
Bonjour,
Ce sont des principes que je retrouve en amap.
Association où tout le monde participe à son niveau, et où on apprend aux autre et par les autres les valeurs humaines.
Nous avons fédéré 26 amaps dans notre vallée de l’ Isère et producteurs comme consom’acteurs s’y retrouvent chaque semaine avec plaisir pour échanger recettes, proposer services, et découvrir un autre milieu.
Nous venons tous de parents ou d’arrières parents qui vivaient en symbiose avec la nature. Depuis que j’ y ai adhéré je déteste les supermarchés, et autres centres commerciaux.
Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se retrouve.
Bravo !!
est-ce que vos 26 amap se retrouvent bien dans l’annuaire des amap ? http://www.consoglobe.com/guide/amap/
chaque amap peut avoir une fiche de présentation complète et la réactualiser aussi souvent qu’elle veut pour présenter ses horaires, fournisseurs, paniers, … c’est gratuit bien sûr 🙂
J’aime ce concept de nouveaux partage.La Consommation collaborative est un nouveau principe qui permet il est vrai un contact beaucoup plus humain. Le web permet une évasion et un entretien beaucoup plus vaste, espérons que cela continue dans ce sens. 🙂