A Singapour, ville où s’entassent 5 millions de personnes sur 715 km2, on les appellent les Go Grows. Ces fermes verticales hydroponiques, véritables potagers célestes, nourris d’eau et de lumière, sont une des clés de pour répondre à l’explosion de la demande alimentaire qui accompagner le boom démographique mondial.
Cultures hydroponiques, entre terre et ciel
Le temps où les cultures hydroponiques, les cultures sans terre ne se trouvaient que dans les pages des romans de science-fiction est bel et bien révolu.
A Singapour, on veut éviter l’impasse d’avoir à importer de Nouvelle-Zélande ou d’Australie toute l’alimentation nécessaire à la population.
Faute d’espace agricole, l’AVA, l’Autorité agroalimentaire officielle, s’est associée à la société privée Sky Green, pour mettre au point des fermes verticales hors sol.
Ces fermes verticales Sky Green, directement inspirées de l’hydroponie, sont constituées de tours rotatives en aluminium, qui, perchées en haut des immeubles, permettent de faire des cultures hors sol.
Les fermes verticales Sky Green ont besoin d’un minimum de ressources et offrent une approche durable de la culture en milieu urbain très dense.
Déjà les légumes cultivés de cette manière à Singapour représentent déjà 7 % de la consommation locale de légumes.
Les fermes verticales A-Go-Grow sont protégées par des serres, et peuvent produire des légumes verts ou tropicaux tout au long de l’année. Elles sont hautes de 9 mètres et composées de 3 étages.
Pour l’instant on y cultive du chou, de l’épinard, de la laitue et du bayam mais d’autres cultures sont envisagées.
Les Singapouriens prévoient de passer de 120 fermes verticales à 300 ce qui permettrait de faire passer la production de 0.5 tonnes à 2 tonnes l’année prochaine.
je cherche depuis qq semaines la solution nutritive et les doses pour une culture hydroponique je serai tres reconnaissant d avoir des reponses
C’est hallucinant à vous entendre, l’hydroponie et plus récemment l’aéroponie sont largement compatibles avec un engraissage 100% bio et écolo et le système en soit est plus écolo du point de vue de consommation de l’eau, absence de substrat, espace de culture restreint… l’histoire du goût et des apports en vitamines supplémentaires est une question de variété et non d’engraissage, les anciennes variétés peu croisées sont nettement meilleures en tout point. Cette méthode de culture c’est l’avenir, la culture en terre ne donne vraiment pas de meilleurs produits… J’ai fait la comparaison et je bosse dans le milieu.
Voici longtemps que mon epouse et moi meme (nous habitons Singapour depuis 6 mois) nous nous demandons pourquoi les legumes sont si mauvais ici a Singapour. Les tomates ne sont jamais tout a fait mures et ont un gout acide que meme les tomates de Carrefour Carre Senart ne parviennent pas a egaler, les haricots ont du mal a cuire et ont des gouts chimiques proche du plastique, les carottes opeuvent etre orange fluo, et souvent quand on mange des legumes achetes au Fair Price, on se demande jusau’a quel point on met sa sante en danger.
Nous pensions qu’ils venaient de Chine, merci pour ces photos et ces explications d’un avenir atroce.
Gege
C’est une bonne chose que de planter local, qu’importe le lieu seranne , il y a des problèmes de surpopulation et il faut faire avec.
S’imaginer une mégalopole malaise et vu que c’est là , trouver des solutions pour gérer.
Mais il vrai que ce concept dans un pays où il y pas male de pauvreté n’est peut être fait que pour une certaines classe de la population ( qui elle aussi certes est exposé à la pénurie de l’agriculture et ultra dépendante des transports donc du pétrole).
On peut plaindre les générations , mais aussi reconnaitre et leur expliquer ce qui nous à conduits là. Leur permettre de faire leur choix. Nous avons aussi hérité d’une terre en mauvaise état.
100 pour 100 d’accord avec Alain. Le seul remède trouvé a la surpopulation mondiale n’est donc que de l’agriculture artificielle hors sol ? Pauvre de nous et des générations futures.
Et s’ils mettaient plutôt en place le planning familial !!!
Stabiliser au plus vite la population humaine au niveau mondial serait bien plus intelligent que de vouloir nourrir une population toujours plus nombreuse.
Hydroponique et compost semblent difficilement compatibles! En hydroponique les éléments nutritifs sont distribués sous forme liquide.
jihemnet a raison car il semble bien que ces fermes verticales singapouriennes n’utilisent que peu la culture hydroponique mais plutôt des substrats classiques, d’où leur consommation de compost.