La Cites s’est achevée le 5 octobre à Johannesburg en Afrique du Sud. Le secrétaire général de la convention a d’ailleurs parlé « d’un moment historique durant lequel le vent a tourné en faveur de la protection de nos espèces sauvages les plus vulnérables ». En effet, les 152 délégations gouvernementales réunies lors de cette conférence ayant lieu tous les trois ans, ont renforcé les règles sur le commerce de certaines espèces menacées.
Le manque de soutien de l’UE dans la protection des éléphants
Pour Kaddu Sebunya de l’ONG African Wildlife Fund, il ne s’agit que d’un point de départ. Les pays doivent maintenant passer à l’action et lutter contre le trafic. Sebunya a salué l’engagement des États-Unis et de la Chine de mettre fin au commerce d’ivoire sur leurs marchés domestiques respectifs. L’Union Européenne a été particulièrement critiquée durant cette conférence, notamment pour son manque d’implication dans la protection des éléphants. En effet, elle a voté contre le classement des pachydermes en espèce menacée d’extinction !
Les lions : une espèce en danger
Plusieurs associations de défense des animaux dénoncent le peu d’attention apportée aux lions en Afrique. Le continent a pourtant perdu près de 40 % de ses lions en 20 ans. Dans certains pays, cet animal emblématique aurait même totalement disparu. Cela s’explique principalement par la diminution de leur espace naturel mais aussi par le commerce de produits dérivés.
Neuf pays souhaitaient faire passer les lions en espèces menacées d’extinction mais cette proposition a été rejetée : dans certaines régions d’Afrique, les lions ne sont pas suffisamment menacés. La Cites a toutefois interdit le commerce des os de lions sauvages, une décision faible pour certains.
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