En mai 09, le gouvernement a autorisé la création d’un nouveau parc national : le parc naotional des Calanques.
Un parc sous haute protection environnementale
Le tracé initial de ce nouveau parc national des Calanques recouvre 11 000 hectares sur terre et 48 000 hectares en mer entre Marseille et Bandol, près de Toulon, et autour de Cassis et de La Ciotat.
Un parc naturel original
C’est la première fois en Europe qu’un parc national couvre à la fois une surface maritime et une surface terrestre et la troisième fois au monde à englober une grande ville. A partir de mai, et pendant 6 mois, les tracés définitifs de ce parc destinés à préserver les calanques seront négociés.
Des résistances humaines au parc des Calanques
Il y aura des zones « coeur du parc » et des « aires de libre adhésion ». Les coeurs du parc bénéficieront de contraintes environnementales plus strictes. Pourtant, comme souvent quand des habitants locaux sont concernés, des résistances apparaissent. Les habitants des fameux cabanons craignent l’expulsion bien que cela n’aie pas été évoqué.
"Roches sans vie, séchées par le soleil,
balayées par le vent et les embruns », les calanques sont un écrin écologique
Située dans la zone la plus aride de France, la vie sauvage dans les calanques est pourtant bien représentée : 11 % des plantes vasculaires (tous les végétaux sauf les mousses, les lichens et les algues) recensées sur le territoire national s’y retrouve.
Plus
d’un tiers des habitats naturels terrestres et marins du secteur “
Calanques et archipel de Riou ” sont désignés par le CSRPN (Conseil
Scientifique Régional du Patrimoine Naturel) comme des espaces de très
haut intérêt biologique.
Près de la moitié de l’espace marin des “ Calanques et archipel de Riou ” est reconnu d’intérêt européen
Certaines
espèces sont caractéristiques de ces milieux : la Sabline de Provence
est endémique, elle ne vit qu’entre Marseille et Toulon, l’Orpin du
littoral quant à lui, n’est localisé au niveau national que sur les
rochers littoraux de Marseille, au même titre que certains insectes.
La
faune sauvage des calanques présente d’autres éléments remarquables
comme le Lézard ocellé, le plus grand lézard d’Europe qui connaît un
fort déclin actuellement, tout comme de nombreuses espèces marines
rares et menacées.
(source : le site officiel gipcalanques.fr)
Lire aussi au sujet du parc naturel :
– Le dossier Ecotourisme
– Le dossier Vacances d’été
C’est une très bonne nouvelle pour notre région, même s’il faut encore attendre le tracé définitif. Si cela avait été réalisé 2 ans plus tôt, la plupart des zones coralliaires littorales, entre La Ciotat et Bandol, n’auraient pas été pillées de leur corail, à moins de 30m de profondeur, comme cela a été le cas en 2007 par des corailleurs professionnels pour le moins indélicats ! Avec le Parc naturel, dans 150 ans, nous pourrons y voir à nouveau « fleurir » du corail…