L’économie circulaire ouvre de nouvelles logiques économiques
Nous aurions tort de ne considérer l’économie circulaire que comme une économie basée sur l’éco-conception et le recyclage. Ces deux aspects représentent deux des piliers de l’économie circulaire, mais il en existe un 3ème, celui de l’économie de fonctionnalité.
Usage et partage
L’économie circulaire implique en outre de nouvelles formes de consommation où l’on va privilégier l’utilisation du produit plutôt que sa possession. On parle ainsi d’économie de la fonctionnalité. Ce paradigme postule que la performance d’un produit est la seule chose qui importe, en aucun cas sa possession : c’est l’utilisation du produit qui est placée au centre.
L’autopartage est un bon exemple d’économie de la fonctionnalité. Dans ce cas, l’utilisateur ne cherche pas à posséder une voiture mais souhaite juste jouir de son utilisation pour des trajets ponctuels. Cela revient donc à utiliser et immobiliser moins de ressources naturelles, pour le même service rendu.
Lecteurs assidus de consoGlobe, vous êtes tournés vers la nouvelle consommation et l’économie collaborative. Dans ce cadre, vous préférerez revendre ou donner un objet plutôt que de le jeter. On offre de cette manière une deuxième vie ou plus au produit, en évitant de mobiliser à nouveau des ressources, en s’économisant des phases de traitement, tri, etc.
Des enjeux économiques et environnementaux
Selon le rapport McKinsey commandé par la Fondation Ellen MacArthur(1), l’adoption de modèles circulaires pourrait générer une économie nette de matières premières de l’ordre de 700 milliards de dollars. Par exemple, la collecte systématique des déchets alimentaires ménagers, leur utilisation dans la production de biogaz et le retour des nutriments aux terres agricoles représente une réelle opportunité puisque 1 tonne de déchets alimentaires peut générer pour 19,50 euros d’électricité, pour 13,50 euros de chaleur et pour 4,50 euros d’engrais.
Comme vu plus haut, l’économie circulaire vise à exploiter de façon modérée les ressources non renouvelables. Prenons l’exemple de l’or. Ce minerai s’épuise, avec une fin programmée pour 2025 :
Alors que dans notre modèle actuel, nous exploitons la ressource en attendant qu’elle s’épuise totalement, dans l’économie circulaire, on récupère et on réutilise.
Ainsi, dans une tonne de broyat de matériel informatique électronique, on peut récupérer 350 g d’or alors qu’une tonne de minerai aurifère n’en contient que 50 g.
L’économie circulaire n’est bien sûr pas qu’un concept : elle fait déjà partie de notre quotidien.
Pratiquée sans qu’on appose de nom particulier depuis des millénaires, l’économie circulaire, économie collaborative placée sous le signe du partage, de l’échange et de la performance, se développe partout dans le monde. Pour franchir une nouvelle étape, elle a besoin aujourd’hui d’évoluer dans un cadre légal.
En France, l’économie circulaire a bénéficié d’une couverture médiatique suite au Grenelle de l’environnement. En 2012 s’est créé l’Institut de l’Economie Circulaire. Cette association regroupe de nombreux industriels, fédérations et acteurs politiques et territoriaux de tous bords, à l’initiative du député François-Michel Lambert. Il y a quelques semaines, l’institut a apporté son expertise lors de la table ronde sur l’économie circulaire, dans le cadre de la conférence environnementale qui s’est tenue les 20 et 21 septembre
Schémas : l’économie circulaire
L’économie circulaire est un système de production, d’échanges et de partage ouvrant la voie vers un monde dont l’économie est durable, dans lequel les ressources naturelles sont préservées et où le progrès social améliore les relations.
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(1)« Vers une économie circulaire (Vol.2) : opportunités pour le secteur des biens de consommation » – document à télécharger en PDF
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Bonjour :
Notre société économique libérale détruit quotidiennement (10.000 ordinateurs) des outils d’apprentissage et de communication sans aucune valeur marchande : les ordinateurs trop anciens. Or, avec ces matériels mis au rebut mais encore fonctionnels, nous pouvons : Renforcer les réseaux humains grâce à Internet en rompant l’isolement engendré par la précarité et la pauvreté, dans notre pays comme dans le reste du monde. Faciliter la réinsertion sociale et professionnelle. Lutter contre ces nouvelles formes d’exclusion de la société de l’information
Développer la e-solid@rité à côté du e-business sans nous substituer pour autant aux missions des pouvoirs publics locaux ou nationaux, notamment pour l’équipement des établissements scolaires en France. Le public visé est essentiellement celui des jeunes comme le souligne le développé du nom de notre association « Jeunes : Espoir 2000 », mais peut aussi concerner les adultes en réinsertion sociale ou professionnelle. Nous visons, en priorité, ceux qui ont encore assez d’espoir et d’énergie pour espérer être un jour citoyens du monde à part entière : les jeunes sans aucune limitation culturelle, religieuse, politique
Nous espérons rompre grâce à Internet l’isolement engendré par la précarité et la pauvreté en France et dans les pays du SUD. Nous déterminons notre aide au développement en nous appuyant sur les porteurs de projets locaux, que ce soit en Afrique ou près de chez nous. Cet objectif : Répondre aux projets locaux de demande de matériel informatique Répondre aux projets des pays du SUD Créer des partenariats avec d’autres structures qui ont l’expérience de la solidarité dans d’autres secteurs Développer des antennes JE2000
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