La question du danger ou de l’innocuité des nanoparticules est complexe et les études sur le sujet apportent des éclairages sur la question, parfois rassurants, parfois alarmants. Voici une « petite » info qui vous avait peut-être échappé sur le sujet.
Des nano-particules dans les produits de beauté
Celle menée par l’Université Joseph-Fourier de Grenoble est plutôt inquiétante. Elle révèle que des nanoparticules de dioxyde de titane peuvent se révéler dangereuses. Ces particules microscopiques se trouvent dans certaines crèmes solaires ou peintures.
Problème, elles peuvent altérer une barrière physiologiques essentielle à la protection du cerveau, la barrière hémato-encéphalique. De plus, elles affecteraient l’activité d’une protéine indispensable pour éliminer les substances toxiques dans les organes vitaux.
Cependant elles font l’objet de nombreuses controverses : de plus en plus d’études démontrent les risques pour l’homme et pour l’environnement engendrés par l’exposition à des nanoparticules aux propriétés novatrices.
Un secteur concerne particulièrement les consommateurs : la cosmétique, dont de nombreux produits à base de nanoparticules ont été développés avant d’être remis en question. .
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Nanoparticules : un danger aussi pour l’environnement
Des études révèlent aussi la toxicité des nanoparticules pour les écosystèmes (notamment aquatiques). En mars 2009, une étude de l’Université de Toledo (Ohio) sur le dioxyde de titane (TiO2) présent dans certains cosmétiques affirme que ces nanoparticules, présentes dans les eaux traitées dans les stations d’épuration, seraient capables d’éliminer les micro-organismes qui jouent un rôle vital dans les éco-systèmes et participent au traitement de l’eau.
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Et oui, triste constat !!!!
Ce qui est, de plus, alarmant, c’est la réaction de certains consommateurs qui ne parviennent pas à remettre en cause leurs habitudes sous prétexte de fidélité ou d’attachement au parfum de tel ou tel produit vantant à tort le respect de la peau.
A croire que d’interpeller sur le sujet fait plus peur que la toxicité du produit en question.
Son renoncement est tout aussi difficile que celui de l’addiction à la cigarette…A chacun son choix !