Pour contourner le retrait des États-Unis de l’emblématique accord sur le climat adopté à Paris en décembre 2015, des gouverneurs de différents États américains pourront, s’ils le souhaitent, instaurer un programme d’échange de crédits de carbone.
La Californie pourrait à nouveau devenir le chef de file des énergies propres
« Mon administration met fin à la guerre contre le charbon. J’entreprends des démarches historiques pour lever les restrictions sur l’énergie américaine, pour mettre fin à l’intrusion du gouvernement et aux dispositions qui détruisent les emplois », a déclaré Donald Trump dans les locaux de l’Agence américaine pour l’Environnement, entouré de mineurs, en révoquant les engagements de son prédécesseur.
Peu après que Donald Trump a signé l’arrêt de la participation des États-Unis à l’Accord sur le climat, Jerry Brown, le gouverneur de l’État de Californie, a déclaré que « cette démarche scandaleuse galvaniserait la force contraire ». Et il pourrait bien avoir raison : par le passé, lorsque l’administration de George Bush était réticente à mettre en place des normes environnementales contraignantes, la Californie a décidé unilatéralement qu’elle favoriserait les énergies propres sur son territoire. D’autres États l’ont par la suite rejointe dans cette démarche.
Le retrait des États-Unis n’arrêtera pas l’avancement du reste du monde
Donald Trump lui-même ne s’en cache pas. « Nous sommes en train de rendre le pouvoir aux États, là où le pouvoir doit être. Ce pouvoir leur a été enlevé et n’a pas été bien géré. C’est désormais aux États que nous donnerons les moyens de décider », a-t-il déclaré.
Les défenseurs de l’environnement espèrent également que, le coût des énergies propres baissant rapidement, le jour viendra où leur exploitation sera moins onéreuse que celle des énergies fossiles. Poussée par des considérations d’ordre économique, la bascule va alors s’opérer naturellement.
Réagissant à la décision de Donald Trump, Christiana Figueres, ancienne secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques entre 2012 et 2016, la personne qui a mené maintes négociations pour pousser les États à signer l’Accord de Paris sur le climat, a pour sa part estimé que le retrait de cet accord des États-Unis ne signerait pas sa mort. « Un pays peut choisir de laisser sa voiture sur le bord de l’autoroute vers la décarbonisation, mais cela ne va pas pour autant gêner l’avancement des autres voitures », a-t-elle déclaré.
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stériliser les humains après le 2e enfant … ça résout tout.
strictement sans importance. On a déja atteint la phase 2: la fonte du permafrste de sibérie qui représente entre 60% à trois fois la dose en gaze à éffet de sèrre qu’on a pue produire en un siècle, sauf que le CO2 annuèlle est absorber à 99% et pas le CH4, que le méthane est 100% plus exitable, qu’il est plus léger donc la micélisation ce fait plus rapidement. Cela nous feras prendre entre 3 et 6°c d’ici à 2030.
La phase 3 c’est l’Atlantique et le Golfstream
La phase 4 c’est l’albédo de la banquise de l’arctique, une foi fondu on gagnera 5°c . Le CO2 c’est l’énergie d’activation. Le chaos n’est pas une option. A un moment donné vous vérez que le CO2 va fortement diminuer (due au fait de l’apparition de forets tropicale et subtropicale sur l’enssemble de la planète) ON NOUS MENE EN BATEAU!