Une étude internationale révèle que la fonte des glaces en Antarctique est dix fois plus rapide pendant l’été qu’il y a 600 ans.
La banquise disparaît rapidement
Si les scientifiques du monde entier étudient la fonte de la glace mondiale de près, celle-ci se révèle très différente selon les endroits du globe. Ainsi, elle reste limitée dans certaines zones : fonte des glaces : pas en himalaya ! et s’est accélérée dans d’autres zones : Environnement. les glaces arctiques fondent vite… trop vite !
Une nouvelle étude internationale parue dans Nature Geoscience porte sur la glace de l’Antarctique et a réuni des scientifiques du monde entier, notamment le Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement du CNRS de Grenoble, l’Institut de Recherche pour le Développement, Laboratoire HydroSciences Montpellier et le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environment de Gif-sur-Yvette.
L’expérience a eu lieu au nord de la calotte antarctique et consistait à forer l’île de James Ross à 364 mètres de profondeur. Les différentes couches donnent des informations sur les mouvements des glaces dans le temps. Forer en profondeur permet donc de mesurer les températures il y a plusieurs centaines d’années.
10 fois plus de neige
« Nous avons établi que les conditions les plus froides sur la péninsule antarctique et la plus petite quantité de glace fondue ont prévalu il y a 600 ans« , explique Nerilie Abram, de la British Antarctic Survey de Cambridge (Grande-Bretagne).
« A cette époque, les températures se situaient autour de 1,6 degré Celsius au-dessous des températures enregistrées à la fin du 20ème siècle et la quantité de neige tombée chaque année ayant fondu puis regelé était de 0,5 %. Aujourd’hui, la quantité de neige tombée fondant chaque année est dix fois plus importante« .
Pendant l’été, les glaces de l’Antarctique fondent ainsi dix plus plus vite qu’il y a 600 ans. L’étude explique que les températures ont augmenté de manière régulière mais que la fonte des glaces a accéléré à partir des années 1950.
La région de l’est de l’Antarctique est bien plus sensible au changement climatique qu’on ne le pensait. Au Pliocène, cette partie est de l’inlandsis a tellement fondu qu’elle a provoqué une hausse du niveau de la mer de 10 m sur les 20 m totalisés en incluant les fontes de sa partie ouest et du Groenland.
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illustrations : © CC, Nick Russill
on sait (tous les scientifiques, les spécialistes du climat,…) que les températures n’ont pas monté de manière régulière. Si l’étude ne confirme pas la réalité, comment croire à sa conclusion ?
…et que l’Antarctique, contrairement à l’Arctique ne fond presque pas. Il fallait trouver une étude alarmiste, une façon de s’exprimer, une mesure « de la quantité de neige ayant fondu puis regelé » à un endroit et il y a 600 ans.
Tout le monde sait aussi que la température moyenne du globe a augmenté 2 fois depuis 1880, une de 1910 à 1940 et une autre fois de 1970 à 2000 à peu près. Ce n’est pas la peine de vouloir nous faire croire que c’est depuis 1950 autrement dit depuis qu’on émet du CO². Depuis 1998 la température moyenne du globe ne monte plus alors que le CO² n’a jamais monté aussi vite et aussi haut.
les « climat-sceptiques » ont raison d’être sceptiques, non ?
Mais non voyons ! Les scientifiques sont tous des professeur Tournesol, des savants fous qui veulent filer la chocotte à tout le monde… Les climato septiques vont encore se déchainer en affirmant que les variations ont toujours existé, que c’est juste pour faire payer la « taxe carbone »!
Réchauffement climatique alors que les étés sont de + en + pourris, et les hivers plus longs ? Justement c’est le paradoxe !
En fondant, les glaces de l’Arctique refroidissent le Gulf Stream …
Le scénario du film « Le jour d’après » n’est plus de la fiction…
Aller, on peut continuer à rester aveugle et sourd, ce n’est pas encore pour « demain », mais pour « bientôt » surement !