La faute au réchauffement climatique et au courant chaud El Niño, particulièrement actif en ce moment. C’est à priori la raison principale de l’effondrement de l’écosystème de la grande barrière de corail, au large de l’Australie, le plus grand ensemble corallien du monde, aussi étendu que l’Italie avec 2.300 km de long. Le chef du programme de surveillance « Coral Watch », Justin Marshall, chercheur à l’université du Queensland (Australie), affirme que certaines espèces de poissons qui vivaient aux abords de la Grande Barrière ont d’ores et déjà disparu.
Grande Barrière : plus de la moitié des coraux sont morts
Plus de la moitié des coraux sont en effet morts ou mourants, or ils servent d’habitat à une quantité de créatures, ce qui met tout l’écosystème marin en péril. Les coraux affectés sont faciles à identifier, car en mourant, ils deviennent blancs, comme « passés à l’eau de Javel », expliquent les chercheurs pour marquer les esprits.
À certains endroits, comme aux abords de Lizard Island, une île jouxtant la Grande Barrière de corail, ce sont plus de 90 % des coraux qui ne sont désormais plus que des squelettes calcaires. Certains étaient pourtant âgés de plusieurs centaines d’années…
Les eaux du Pacifique trop chaudes, trop longtemps
L’augmentation de la température des eaux du Pacifique est la principale cause de la mort des coraux. Non parce qu’elle atteint des pics, au coeur de l’été, ce que les coraux pourraient supporter. Mais la hausse globale de la température de l’eau de deux ou trois degrés au-dessus des moyennes saisonnières habituelles, pendant huit à dix mois de l’année, fatigue les coraux et au final les tue.
Triste à en mourir !! c’est la fin d’un monde, est ce que les humains en survivront c’est la question mais en tout cas avec ce qu’il ont fait à la nature ils ne le méritent pas…..