L’Union européenne aurait mis en veilleuse ses projets pour introduire des restrictions sur les grille-pain gourmands en énergie, de peur que ces changements pourraient galvaniser le soutien pour la Grande-Bretagne à quitter l’UE, rapporte le quotidien britannique The Guardian.
Tout a commencé avec un Tweet négatif de l’eurodéputé eurosceptique britannique David Coburn, alléguant, à tort, que la règlement européenne avait affecté négativement les performances de son « toaster ».
Coburn a prétendu qu’il avait eu besoin de griller sa tartine quatre fois avant qu’elle soit grillée de manière satisfaisante : « Ils ont affaibli [les grille-pains] et c’est pourquoi vous ne pouvez plus obtenir de toast décent ». Une erreur factuelle, mais qui a tout de même généré une tempête médiatique outre-Manche anti-européenne.
My toaster takes 4 attempts before bread goes brown and can put. My Dundee marmalade on many thanks to EU
— David Coburn MEP (@DavidCoburnUKip) February 25, 2016
Résultat : la Commission européenne a décidé de mettre en attente de nouvelles réglementations sur les bouilloires inefficaces et les grille-pain, de peur sinon de donner du grain à moudre à la campagne pour sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne en amont du référendum du 23 juin au Royaume-Uni.
La crainte de pousser les Britanniques vers la sortie freine les améliorations énergétiques
Les grille-pain ne sont qu’une des dernières victimes en date de l’euro-scepticisme britannique. Des retards sont à prévoir aussi pour la régulation des bouilloires, les téléphones mobiles, les ascenseurs, les sèche-cheveux et les distributeurs automatiques.
Des mesures qui permettraient d’économiser l’équivalent de 10 millions de tonnes d’émissions de CO2 par an d’ici 2030, explique The Guardian. Mais des sources proches de la Commission européenne indiquent que celle-ci retient désormais ses projets, prêts depuis des mois et censés être publiés déjà en 2015.
L’Europe n’a vraiment rien d’autre à s’occuper que ce problème de grille pain etc….. ferait mieux de s’occuper de la crise agricole, de l’harmonisation des salaires, du social, et fiscal qui est bien plus important, avant que cette organisation de planqués n’explose en plein vol.
Il est intéressant d’entendre, de plus en plus, dans la bouche d’acteurs de la vie publique généralement raisonnables, responsables voire politiquement corrects, le souhait que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne.
Le comportement des britanniques agace de plus en plus, à juste titre. Ils n’en sont pas à leur premier chantage.
Je trouve, néanmoins, que le plus inquiétant dans ce blocage de projets de directives européennes n’est pas le propos outrancier de Mr Coburn, ni la défiance générale du peuple britannique.
Ce qui est réellement inquiétant, c’est de voir que, une fois de plus, les institutions européennes consentent autant à se renier, pour pure couardise. Il ne faut pas s’étonner, ensuite, que même les citoyens les plus pro-européens n’y croient plus…
Avec leur libéralisme, leur refus de l’euro, et maintenant le réchauffement climatique qu’ils renforcent par leur jérémiades incessantes… L’europe tu l’aimes ou tu la quittes ! Bon débarras s’ils partent.