Suite de l’article dédié à Animalter, association marseillaise qui s’engage à trouver des « alternatives pour un comportement plus responsable envers les animaux ». Nicolas Duhamel, Président de l’association Animalter a accepté de répondre aux questions de consoGlobe et de nous parler des combats de l’association.
consoGlobe – Comment est née l’association Animalter et quels sont ses principaux combats ?
L’idée de fonder Animalter est partie d’un constat simple : l’information concernant l’exploitation des animaux est diffuse, difficile à trouver, elle n’est pas toujours fiable et surtout les gens ne sont pas tous des détectives dans l’âme.
C’est pourquoi j’ai décidé d’engager un travail de recherche, de sélection et de rédaction, afin de permettre à chacun de disposer de données variées et justes au sein du même site internet, en ayant à coeur de proposer un contenu agréable à lire, sans agressivité ni culpabilisation.
Il m’est également apparu indispensable de lier chaque problème à une solution claire et précise afin que chacun puisse engager concrètement un changement dans ses actes quotidiens de consommation.
Notre association est donc généraliste, dans le sens où elle constitue un socle informatif qui traite de la majorité des sujets sur lesquels chacun peut avoir une influence : alimentation, cosmétiques, loisirs, mode, ameublement et animaux de compagnie.
Si nous traitons de tous ces sujets au sein “d’articles flash” qui alimentent régulièrement notre site internet, nous avons dû faire un choix afin d’orienter plus efficacement notre action. Les thématiques de l’alimentation (élevages industriels, foie gras…), des loisirs (cirques, zoos, corridas…) et des animaux de compagnie (refuges, abandons…) étant largement abordées par de nombreuses associations professionnelles spécialisées, nous avons décidé de cibler celle de la fourrure.
Le retour massif de la fourrure animale dans les rues depuis quelques années, principalement autour des cols des capuches, et le manque de prise de conscience de la population nous a motivé à nous pencher sur cette question, convaincus de pouvoir apporter de l’eau au moulin.
Vous êtes une association locale basée à Marseille : réussissez-vous à avoir du poids au niveau national ?
Si nous prenons bien sûr part aux manifestations locales et avons un projet de sensibilisation contre la fourrure par des affiches géantes dans les rues de Marseille, nos autres actions sont destinées à avoir une portée nationale.
C’est ainsi que la campagne Mode Sans Fourrure, que nous avons lancée il y a 1 an et qui est soutenue par de nombreuses associations françaises d’éthique animale, a pour ambition de soulever la question de la fourrure auprès du Législateur et d’engager des évolutions éthiques auprès des grandes marques de textile. Mais avant d’aboutir à des résultats concrets, nous avons un long chemin à parcourir.
Vous avez donc lancé la campagne “Mode Sans Fourrure”, en partenariat avec d’autres ONG : quel est son objectif ?
L’objectif de notre campagne est bien sûr de ne plus voir de fourrure animale dans le paysage de la mode en France. Pour cela, nous demandons à toutes les marques, enseignes et créateurs qui utilisent encore de la vraie fourrure de s’engager spontanément contre cette industrie cruelle.
Nous demandons également une évolution de la réglementation visant à :
• interdire les élevages d’animaux pour leur fourrure en France,
• interdire l’importation de toute fourrure provenant d’animaux piégés,
• rendre obligatoire un étiquetage détaillé précisant le nom scientifique de l’espèce utilisée, le pays de production et la méthode de mise à mort (gazage, électrocution…),
• renforcer les contrôles en douane, particulièrement pour les espèces protégées et les animaux de compagnie dont le commerce de la fourrure est interdit en France.
oui, dommage que cette association refuse le dialogue en ne répondant ni aux mails, ni aux lettres et retourne les lettres recommandées !
Pour comprendre : http://lvnnapvegan.wix.com/liberation-animale#!les-tauromachies-autochtones/c22t6
Bonsoir