Moins d’eau et moins d’engrais au jardin grâce aux mycorhizes

La mycorhize est un système de relations complexes s’établissent entre les racines des plantes et certains champignons. Favoriser ces relations peut aussi avoir du bon au jardin, à condition de savoir comment… On vous dit tout.

Rédigé par Marina, le 5 Oct 2019, à 14 h 20 min
Moins d’eau et moins d’engrais au jardin grâce aux mycorhizes
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Les différents types de mycorhizes

Il existe surtout deux  grandes espèces.

Endomycorhizes

Forme la plus répandue de mycorhizes, les endomycorhyzes pénètrent à l’intérieur des racines et s’y associent mieux.

Les mycorhizes à arbuscules (ou arbusculaires) sont les plus nombreuses d’entre elles. Elles colonisent 80 % des plantes vasculaires terrestres.

Il existe 200 espèces colonisant plus de 400.000 espèces de plantes (agricoles, horticoles et ornementales sauf Crucifères, Chénopodiacées, Caryophyllacées et oeillets).

Et pourtant il en reste encore à découvrir sans compter que leur fonctionnement et leurs interactions avec les plantes sont certainement plus complexes qu’il n’y parait !

mycorhizes

© CC Nil-the-froog

Ectomycorhizes

Mycorhizes externes, les ectomycorhyes concernent seulement 5 % des plantes vasculaires, en majorité des arbres des forêts tempérées et boréales, comme les Fagacées (hêtre), les Pinacées (pin ou sapin) ou les Bétulacées (noisetier, charme, bouleau, coudrier).

Ces mycorhizes restent en périphérie des racines pour former un manteau de mycélium et un réseau entre les parois des cellules de la racine.

« Les mycorhizes sont très répandues dans la nature : on estime que 95 % des végétaux sont mycorhizés. » (G.-D. Strullu,1991)

Les arbres mycorhizables

Dans les espaces urbains ou dans les jardins, les principaux arbres sont tous mycorhizables, même si, il faut bien l’avoir en tête, il serait bien plus naturel que les mycorhizes s’installent d’elles-mêmes grâce à un milieu favorable.

jardin mycorhizes

Le bout des racines des arbres est la première partie colonisée © motodorov

On peut citer en exemple :

  • Platanaceae (platane par exemple)
  • Tiliacées (tilleul par exemple)
  • Acéracées (érable par exemple)
  • Oléacées (lilas, jasmin, frêne, troène etc.)
  • Rosacées (sorbier, aubépine, prunellier, fraisier en autre)
  • Magnoliacées (magnolias, tulipiers etc.)

La mycorhize s’emploie sur tous types de plantes, excepté pour les plantes des familles suivantes :

  • Éricacées (raisin d’ours, myrtilles, rhododendrons, bruyère)
  • Chénopodiacées (betterave, épinards, etc)

Lire page suivante : l’intérêt de la mycorhize

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7 commentaires Donnez votre avis
  1. genial

  2. tu laisses du brf un an ou plus s’impreigner de la foret je crois au niveau gestion la foret elle est trop forte 😉

  3. Bonjour,
    J’ai testé le micorhizae great white et je dois dire que j’en suis plutôt content. Un entretient par un apport d’acide fulvic est nécessaire pour la bonne tenue des micorhizes. Personnellement, j’ai tout trouvé aux USA sur eBay et à un tarif raisonnable même avec les frais de port.

    ebay.com/itm/Plant-Success-Great-White-Shark-1oz-or-2oz-or-4oz-or-8oz-Mycorrhizae-bacteria-/261426564530?pt=US_Hydroponics&var=560314499556&hash=item3cde3ccdb2

  4. Attention: si terreau abondant: mauvais signe car se décompose mal souvent !
    Bois avec jacinthe bonne qualité, peu de terreau se décompose bien
    avec jonquille qualité moyenne, plus mauvaise décomposition terreau un peu plus abondant, terrain un peu plus acide
    Bois avec muguet: mauvaise qualité, beaucoup de terreau se décompose très mal, très acide !

  5. Test pas si convainquant: entre théorie et pratique….
    iqdho.com/fr/images/stories/projets/Micorhizes.panier.pdf

  6. Ne serait-il pas plus simple d’aller en forêt et de ramasser un peu d’humus ? En effet, le sol des forêts est riche en mycélium, il n’y a pas besoin d’acheter quoi que ce soit.

    • Il ne faudrait pas non plus que l’habitude devienne d’aller piller l’humus forestier, car il est fragile et lent a se creer. Une personne pourrait sans doute, mais a plus grande echelle ce serait un carnage ecologique de plus. La solution ? Les BRF, qui a grande echelle poserait aussi des questions de gestions, mais offrent l’avantage de laisser la foret tranquille. 😉

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