Des films reproduisant la photosynthèse pour remplacer les panneaux photovoltaïques
Ils n’en sont encore qu’à l’état de projet mais ils ont un avenir des plus prometteurs : les panneaux solaires reproduisant le phénomène de photosynthèse.
Les panneaux actuels consomment énormément d’énergie pour leur fabrication et ils contiennent du silicium, une matière dont le coût de production reste lui aussi élevé. De plus, très peu de panneaux solaires sont aujourd’hui recyclés.
Combien de panneaux solaires photovoltaïques sont recyclés ? Voir le Planetoscope.
Janine Benyus et Paul Hawken, auteur de Natural Capitalism, travaillent donc à la création d’un film photovoltaïque qui n’utiliserait aucun produit toxique et qu’on pourrait recycler à 95 %.
Un revêtement antibactérien, comme la peau de requin
Le requin des Galapagos ne présente pas une seule bactérie sur sa surface de son corps et ne souffre d’aucune infestation d’organismes quelconques. Il ne doit pas cette particularité à sa grande vitesse (à l’inverse, le requin des Galapagos a plutôt tendance à se déplacer lentement), mais au fait de posséder des denticules sur ses écailles, qui forment des motifs bien particuliers empêchant les bactéries de se poser et d’adhérer à sa peau.
La société américaine Sharklet™ s’est inspirée de cette spécificité pour fabriquer un revêtement antibactérien destiné à être utilisé dans les hôpitaux par exemple. Cette technologie pourrait permettre de diminuer fortement, voire d’abandonner totalement, l’usage de produits antibactériens pour nettoyer les surfaces. Elle peut aussi contribuer à diminuer grandement les risques de contracter des maladies nosocomiales lors de séjours hospitaliers.
Les combinaisons de natation s’inspirent elles aussi des peaux de requins, en imitant ses vertus hydrophobes. George Lauder de l’Université de Harvard, a découvert que si les requins glissent si bien, c’est parce que leurs écailles exercent une forte poussée sur l’eau. Une caractéristique essentielle pour les nageurs.
Lire page suivante : architecture et biomimétisme
Emmy a dit: wow cette article me fait plaisir
super
bonjour baptiste 🙂
bonjour:)
Dommage que l’article ne fait nullement mention de l’humusation (la Métamorphose, en 12 mois, des défunts en humus sain et fertile) qui pourtant en plein dans le biomimétisme ! C’est le nouveau mode sépulture qui s’inspire complètement du merveilleux modèle de la forêt pour rendre, correctement, aux couches fertiles de la Terre tous les « restes » de ce qu’Elle a produits. Il est porté par un collectif belge : poser le corps enveloppé d’un simple linceul sur une couche de 50 cm de matières végétales avant d’être recouvert de 2 m³ de broyas de bois d’élagage, afin qu’il se transforme en humus sain et fertile, au bout de 12 mois ! La proposition défie tous les codes culturels en place et, pourtant, elle a de quoi séduire dans son invitation à retrouver la terre, avec cohérence et respect. La proposition ne manque pas d’arguments : économiques (pas de frais de cercueil, de concession, de sépulture, etc.) et écologiques, puisque le processus élimine toute forme de pollution des sols. Des tests effectués avec des animaux (bovins et porcins) révèlent des résultats fort convaincants. Sur leur site internet (du même nom humusation.org), les concepteurs valorisent aussi la dimension sacrée – quelles que soient les convictions – en prônant un terrain sécurisé, baptisé “Jardin-Forêt de la Métamorphose”. L’humusation inclut également la restitution d’une part de terreau à la famille, accompagnée d’une pousse d’un arbre qui grandira en mémoire de l’être disparu. Une pétition en ligne est lancée pour que l’humusation devienne une pratique funéraire reconnue. Une belle invitation à observer que l’aventure de la vie continue, au-delà de la mort et que donc la vie est plus forte que destin !
Bonjour,
article très agréable à lire (le blog l’est d’une façon générale) et les illustrations sont superbes. Toutefois, à propos de la comparaison du Shikansen avec le martin-pêcheur, la photo de l’oiseau est celle d’un martin chasseur de Smyrne (les martins chasseurs ont un bec plus épais que les martins pêcheurs, plus proche du « nez » du train, en fait).
Cordialement,
et dire que certains s’évertuent à détruire ce maillon de la chaine alimentaire…
… tout comme ceux qui ont réduit à la monoculture leur pays (malaisie et indonaisie) pour produire de l’huile de palme dangereuse pour la santé (système cardiovasculaire) au détriment de l’environnement et biodiversité d’où sont tirés de nombreux médicaments et techniques de construction…
Dès l’Antiquité, on a donné la forme de poisson aux bateaux pour avancer sur l’eau. Clément Ader et les autres se sont inspirés des animaux volants.
Le principe n’est pas nouveau, les découvertes le sont.
Comme je viens de découvrir que le silicium était un métal ???????
J’ai toujours cru que c’était un minéral.
merci pour l’info
Bonjour et merci Annabelle pour cet article. La traduction française du livre de Janine M. Benyus est en effet disponible aux éditions Rue de l’échiquier sous le titre « Biomimétisme : quand la nature inspire des innovations durables ». Dans toutes les bonnes librairies et ici :
http://www .ruedelechiquier.net/les-livres