Qui a dit que l’éolien n’a plus le vent en poupe ? En tout cas, si la filière a des soucis d’un point de vue économique, cela n’empêche pas les opérateurs de l’éolien français de battre des records de production… Un nouveau record a été battu cette semaine. Ce n’est ni le premier ni le dernier…
Le parc éolien a battu un nouveau record de production
Le parc éolien français a atteint le jeudi 27 décembre une puissance de production de 5 982 MW*.
Que cela représente-t-il ? Ce pic de production éolienne représente 10 % de la consommation électrique française : cela commence à devenir significatif.
Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 6 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a couvert, jeudi 27 décembre, en moyenne 8.5 % de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles.
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas forcément l’été que l’éolien tourne le plus fort : que représente l’énergie éolienne en hiver ?…
Ce record a lieu au cours d’un mois de décembre durant lequel le parc éolien a joué un rôle particulièrement important : il a couvert 4 % de nos besoins en électricité. Sur l’ensemble de l’année 2012, ce taux a été d’environ 3 %, ce qui représente la consommation domestique de près de 6 millions de personnes (chauffage électrique compris).
La production éolienne de ces dernières semaines illustre, une nouvelle fois, la caractéristique du parc éolien français : chaque année, la production éolienne est plus élevée durant les mois les plus froids.
Une production éolienne ajustée au jour le jour
Lorsque la production éolienne est faible, elle peut utilement être compensée par une production hydraulique dont les stocks ont été économisés les jours de production éolienne plus élevée. Cette souplesse préfigure les futurs smartgrids, ou réseaux de distribution intelligents.
> Ainsi, le parc éolien participe à l’équilibre offre demande. C’est ce que rappelle RTE dans son « Bilan Prévisionnel »**, en précisant « qu’en France, 25 000 MW*** d’éoliennes ou 5 000 MW d’équipements thermiques apparaissent équivalents en termes d’ajustement du parc de production ».
L’éolien en France : Au 1er décembre 2012, le Syndicat des énergies renouvelables regroupe 450 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et 80 000 emplois. Elle est
L’énergie éolienne en Europe : est entrée dans une phase industrielle marquée par un dynamisme important et une croissance mondiale de près de 30 % en 10 ans. En Europe, malgré la crise, en 2011, les installations éoliennes ont représenté plus de 21 % de nouvelle capacité électrique installée. Aujourd’hui, la filière emploie 200 000 personnes en Europe. (Source European Wind Energy Association).
*
* www.rte-france.com
** www.rte-france.com/uploads/Mediatheque_docs/vie_systeme/annuelles/bilan_previsionnel/bilan_complet_2011.pdf
*** Objectif 2020 du Grenelle de l’environnement
Il faut savoir ce que l’on veut dans la vie !!!
Aller de l’avant avec des energies nouvelles ou bien attendre le clash de la fin du pétrole, sans parler des milliers de tonnes de CO2 que cela rejette dans l’atmosphère. Il est grand temps de multiplier nos sources d’énergies « propres ». Notre retard à ce sujet est considérable, il faut aller de l’avant,ce sera plus facile à expliquer à nos futures générations que l’on a essayé que de leur donner 40 ans de retard !!!
Je suis contre les éoliennes qui ne fonctionnent pas régulièrement dans certaines régions dont la mienne, elles fonctionnent environ 80 jours par an, ne sont donc pas amortissables dans ces conditions.Elles ne fonctionnent pas avec des vents faibles ou de plus de 90 km/heure.
En plus en matière d’écologie elles sont inesthétiques et ne respectent pas quelquefois les limites l’implantation dans une site historique, génèrent des problèmes de santé parce qu’elles sont bruyantes et implantées trop près des habitations, de captage d’ondes hertziennes, dénaturent les sols après démembrement ou les assèchent dans certaines régions d’où incendie, peut être dangereuses l’hiver les pales éjectent parfois des blocs de glace, sont souvent en panne dont le SAV laisse à désirer, etc……
En résumé les éoliennes sont très chères et ne profitent qu’aux promoteurs
Parlons de coût : dans le nucléaire le démantèlement estimé dans le prix de l’électricité est entre 300 et 400 millions d’euros par réacteur.
Or en 2011, le gouvernement a commandité une étude d’où il est ressorti que le démantèlement couterai 13 milliard d’euro minimum par centrale… (58 centrales en France).
http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2012/b3805-tIII-a14.asp
La centrale de Brennilis (expérimentale et 10 à 20 fois moins puissantes que les centrales actuelles) a été arrêtée en 1985, la préparation de son démantèlement a duré 14 ans et le démantèlement commencé en 1999 se terminera approximativement en 2018 (le stockage, on en parle même pas). Le coût de démantèlement était en 2005 plus de 20 fois celui estimé au départ… Et ce n’est pas fini !
Ramenez tout cela dans le prix de revient de l’énergie (y compris le démantèlement des éoliennes) et on verra ce qui coûte le plus cher.
Quant aux subventions, si vous croyez qu’il n’y a que l’éolien, détrompez-vous. En 2010, le gouvernement a financé l’étude de conception du futur réacteur nucléaire ASTRID : 651,6 millions d’euros. Pour info, les subventions à l’éolien éolien en 2009 se montaient à 107 millions d’euros.
Faites les comptes !
10% de la consommation française en un jour et pendant les 364 autres jours quelle est la performance? Quelle est le cout d’investissement au kW installé et le prix de revient au KWh produit ? Votre discrétion sur la valeur de chacun de ces paramètres démontre votre volonté de tromper le grand public et votre approche partiale du problème!!!
à quel prix ??
une grosse arnaque à la subvention les éoliennes rien de plus !