Le Sahara semble être une zone d’avenir pour le devenir énergétique de la planète. Et, surprise, ce ne sont pas pour ses réserves pétrolières ou gazières mais bien grâce à son sable.
Le Sahara mirage énergétique ?
Les Allemands, avec le projet Desertec, veulent couvrir le Sahara de panneaux solaires pour capter l’énergie solaire qui inonde les sables puis la transmettre en Europe.
En attendant que ce partenariat énergétique entre le nord et le sud de la Méditerranée se concrétise, des Japonais se penche aussi sur le potentiel de ce désert proche de l’Europe.
Un chercheur japonais de l’université de Tokyo, Hideomi Koinuma, vient de mettre au point un programme de recherche, le Sahara Solar Breeder Project, visant à établir de gigantesques zones de panneaux solaires en plein désert.
Le sable comme matière première de l’énergie solaire
L’originalité de la méthode vient de la conception des dits-panneaux photovoltaïques : ils sont fabriqués à partir de sable.
Le silice est transformé en silicium ultra-pur afin de fabriquer ces panneaux solaires, ce qui ne nécessite que peu de transports.
L’électricité est ensuite acheminée vers d’énormes usines qui seront amenées à se multiplier telles des champignons un jour de pluie à mesure que croîtra la production d’électricité. Ces centrales seront reliées par des tuyaux réfrigérés.
Cependant, quelques problèmes demeurent à résoudre en raison du climat extrême du Sahara : tempête de sable, chaleur nécessitant un refroidissement avec de l’azote liquide des câbles, distance énorme pour acheminer l’électricité.
But de ce projet entre ambition et démesure : fournir 50 % de l’énergie électrique mondiale d’ici 2050 avec un coût de seulement 1,1 milliard de dollars.
La vidéo suivante vous en dira plus sur ce sujet brûlant :
Bonjour:)
J’aime bien cette étude..J’ai eu l’occasion de connaitre ce professeur à l’université d’Oran en Algérie.
Mais il semblerait que les Algériens,eux, veulent, par eux meme, realiser toute la chaine energitique (purification de silice, panneaux,centrales etc) Et ne voient pas (du tout) de bon oeil le projet allemand ‘desertec’, qui le percoivent à la difference de leur voisin comme clairement ‘neo-colonialiste’.. Et par là, une exigeance de transfert de know-how s’impose si l’on veut une vraie ‘integration’ de cette region.
Mais bon, de toutes manieres, ca s’ra pas demain les energies renouvelables.. on verra, pt etre la technologie ferait des ‘sauts’ (sots) qualitatif en matiere energitique 😛
Attention à votre traduction : le mot anglais silicon veut dire silicium en français. Le silicone est connu pour d’autres applications…
Merci pour la remarque.
Article corrigé.
Est ce que ca va faire comme avec Areva et ses mines d’uranium, où les nigériens n’ont même pas d’électricité, par contre on rapatrie tout en France ?
Et non ce n’est pas une surprise, mon compagnon en parle depuis des années… tout comme le développement durable, mais bon il y a 15 ans quand il a donné sa thèse on lui a ri au nez !