Alors que la législation sur le vin bio vient de changer, dans le sens de plus d’exigence, les ventes continuent à bien se porter. De quoi réjouir les 700 viticulteurs et professionnels du vin qui se réuniront fin janvier 2013 au salon Sudvinbio à Montpellier pour fêter « les vingt ans » du vin biologique.
Le vin bio, côté production
Avec 61 055 ha en mode de production biologique en France en 2011 contre 50 268 ha en 2010, la vigne bio enregistre une progression de 21 %, représentant désormais 7,4 % du vignoble national. C’est aujourd’hui, une des filières les plus actives.
Le triplement des surfaces viticoles bio cultivées en viticulture biologique en presque triplé en 4 ans s’explique largement par la croissance forte du nombre de producteurs. Ils sont passés de 3 945 producteurs en 2010 à 4 692 fin 2011.
Le vin bio, côté consommation
En 2011, 1 Français sur 3 consommait du vin bio régulièrement ou de temps en temps selon une étude Ipsos/SudVinBio. Cela a bien sûr un impact sur le volume des ventes. Le marché du vin bio commercialisé en France a ainsi progressé de +11 % en 2011 par rapport à 2010 (359 M€).
- Le vin bio s’est également développé à l’export (Allemagne, Etats-Unis, Japon, etc), représentant 34 % du chiffre d’affaires réalisé à l’international.
Aujourd’hui, la France commence à passer dans le club des bons élèves à l’échelle mondiale en se plaçant en troisième position européenne derrière l’Espagne (loin devant) et l’Italie.
Le vin bio en ébullition
Révolution en cours dans le monde viticole. Depuis le 1er août 2012, le vin bio possède son label européen, qui prend en compte la vinification. Concrètement, la mention « vin bio » supplante celle indiquant « Vin issu de raisins de l’agriculture biologique ». Jusqu’ici, seul le raisin pouvait être reconnu en bio. Désormais, pour être reconnu AB, un vigneron devra non seulement utiliser du raisin bio, mais aussi des techniques de vinification certifiées bio
*
Le « Canard » a parlé du bio industriel, je suis d’accord avec lui, mais il y a du bio local, c’est celui-là l’avenir, développer l’agriculture bio locale ce qui évite un max les transports.
Pour ceux qui veulent être informé sur la nourriture bio lire l’article du canard enchainé « Les farces et attrapes du « bio » industriel accommodé à toutes les sauces » voici un extrait concernant le vin : « Un petit verre de pinard bio pour faire passer tout ça ? A voir, parce que là, encore, l’Europe vient de diluer le cahier des charges du vin biologique, ce qui va aider les grosses coopératives à siphonner une partie du marché. Depuis le 1er août, l’ajout de levures dans le vin bio est autorisé. Ces poudres magiques, qui réduisent le travail en cave et standardisent le goût du nectar, permettent de produire en plus grosses quantités. Santé ! »