Il faut dire que savoir que son enfant se drogue est un choc, que ce soit pour un simple joint ou pour quelques pilules bien dangereuses. La solution pour éviter tout cela se trouve peut-être dans une autre grande crainte des parents : l’addiction des adolescents aux écrans. Comme on dit : combattre le feu par le feu.
Une génération connectée moins intéressée par la drogue
La dernière étude sur le rapport entre les adolescents et la drogue, et en particulier sur l’âge de l’initiation des jeunes aux substances illicites, dresse un constat plutôt intéressant. L’OFDT, l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanie, dévoile que l’âge de l’initiation aux drogues a augmenté en France. L’effet n’est pas énorme, mais il est positif : et ce sont les écrans qui en seraient la cause.
En 2015, selon l’étude, 83 % des adolescents de 16 ans utilisaient des écrans au quotidien, contre 23 % en 2005. Selon l’OFDT, cette augmentation du temps passé sur les smartphones, ordinateurs et tablettes a réduit les possibilités de ces mêmes ados d’être confrontés à des drogues et donc de les essayer. Mais ce n’est bien évidemment pas la seule raison.
Les parents moins laxistes sur les drogues
L’OFDT signale, par exemple, que 11 % des élèves de 4ème, 24 % de ceux de 3ème et 35 % de ceux de seconde ont déjà essayé le cannabis ou le haschich, que ce soit entre amis ou dans une soirée. Mais les générations évoluent et les parents semblent être plus protecteurs.
La génération de parents des adolescents actuels est moins laxiste envers les drogues, surtout les drogues douces, que leurs propres parents. De fait, fumer un joint devient tabou, alors qu’il ne l’était pas pour les enfants de parents nés lors du baby-boom, ces derniers ayant connu les années 70 et le mouvement hippie qui avait un rapport aux drogues très libéré.
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