Le 18 mai 2011, EX’IM a rendu public les résultats de son étude concernant l’étiquette énergie des logements français.
Cette étude a été menée alors que depuis le 1er janvier de cette année, la performance énergétique des logements doit figurer de manière obligatoire sur les annonces immobilières publiées.
Le réseau de cabinets de diagnostics immobiliers a ainsi pu constater que la majorité des logements français étaient très énergivores.
L’étiquette énergie : qu’est ce que c’est ?
L’étiquette énergie, nous la visualisons tous sur les produits électroménagers, puisqu’elle est obligatoire dans ce secteur depuis 1995.
Sous la forme d’une échelle de couleur allant du vert au rouge en passant par le jaune et le orange, l’étiquette énergie indique ainsi si l’appareil consomme peu ou beaucoup d’électricité, sa consommation en Kwh/cycle et le bruit émis par l’appareil.
Aujourd’hui, les annonces immobilières doivent elles-aussi faire figurer l’étiquette énergie des logements, afin d’indiquer au futur acquéreur si le logement consomme peu, ou au contraire énormément.
L’appréciation se fait alors selon une échelle allant de A à G, le A indiquant une faible consommation d’énergie, la lettre G indiquant que le logement est très énergivore.
Les logements « classe A » sont rares
En France, la plupart des logements sont très énergivores.
Ainsi, seulement 0.08 % du parc immobilier français est classé A, consommant alors moins de 50 KwhEP (Kilowatt heure d’énergie primaire) par m² et par an.
Les logements classés « C » et « D » représentent 44.25 % du parc immobilier (entre 91 et 230 KwhEP/m²/an) tandis que 54.26 % des logements consomment plus de 231 KwhEP/m²/an.
Pour parvenir à ce résultat, EX’IM s’est penché sur le Diagnostic de Performance Énergétique de 100.000 logements.
Ces logements ont également été étudiés en fonction des émissions de gaz à effet de serre, et seulement 1.86 % des logements sont dits de classe A, ce qui indique qu’ils rejettent moins 5 kilos équivalent CO2 par m² et par an, alors que 68.71 % du parc immobilier français est classé « C », « D » ou « E », ce qui signifie qu’ils émettent entre 11 et 55 Kg.eq.CO2/m².an.
*