Une vingtaine de tailleurs de 15 à 35 ans travaillent, vivent et mangent dans cet atelier. Ils sont tous payés à la pièce réalisée. Un pantalon rapporte 150 takas (1,5€), et nécessite quatre heures de travail, un blazer 500 takas (5€) et demande sept heures de travail.
Les prix sont fixés par un bureau central pour éviter la concurrence déloyale. Les tailleurs ne sont tenus par aucun contrat et peuvent partir quand ils l’entendent.
Sur ce palier sont installés les trois membres d’une famille, deux frères et le fils du plus âgé. Ils ont quitté la région de Khulna en proie à de fréquentes inondations. Les réfugiés climatiques viennent grossir les rangs des travailleurs bon marché, autant dans les entreprises étrangères que locales. Ils retournent dans leurs villages deux à trois fois par an, notamment à l’occasion de la fête de l’Aïd Moubarak.
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