Quand on vous dit que les plastiques sont partout ! Une nouvelle estimation confirme qu’à chaque fois que l’on fait une machine à laver de vêtements en fibres synthétiques, 1.900 microfibres de plastiques peuvent finir dans les océans. Ces microparticules seraient même les plus importants « contributeurs » à la pollution marine !
Les microfibres synthétiques partent au lavage
Le sujet des plastiques qui envahissent les océans n’est pas nouveau et commence à être bien documenté. Les immenses quantités de plastique que l’homme a déversé directement dans les océans ou sur terre (et qui finissent dans la mer) ont de quoi peser lourdement sur les écosystèmes.
On a longtemps ignoré le problème parce-que une grande partie de ce plastique est invisible à l’oeil nu.
L’origine du gros de cette pollution se trouve dans de tout petits bouts de plastiques, ce qu’on appelle les micro-plastiques, qui sont en fait des détritus d’objets usagés et jetés, qui se sont dégradés et ont fini dans la circulation de l’eau jusqu’aux océans. Le tout sans passer par la case Traitement des eaux via la station d’épuration. De toutes manières, ces microplastiques sont parfois si petits qu’ils ne sont pas filtrés efficacement par les stations d’épuration.
- Planetoscope : Nombre de lessives faites en France
Notez qu’un député américain a déposé un projet de loi pour interdire les microcomposants de plastique dans les objets du commerce d’ici à 2018. Car même aux USA, pourtant bien pourvus en équipement de traitement des eaux, le problème est réel, comme l’atteste la photo de ces particules plastiques récoltées dans le lac Michigan.
L’Etat de l’Ilinois a déjà interdit les microparticules et nanoparticules de plastiques dans les cosmétiques à partir de 2017.
Nos lessives diffusent des microplastiques
Les milliards de lessives que nous faisons avec nos laves-linge sont une des sources majeures de cette pollution.
L’écologiste Mark Browne a étudié les matériaux récoltés sur 18 sites tout autour du globe et a montré que 85 % de ces matières synthétiques sont les mêmes que celles qui sont utilisées dans nos vêtements ; ce qui fait de notre garde-robe et de notre machine à laver des pollueurs marins tout désignés.
Les micro-plastiques sont des particules issues du pétrole, le plus souvent du polyéthylène et du polypropylène qui pourraient être remplacées par des matériaux non synthétiques.
Un exemple de fibre récoltée dans le Maine
Un des points les plus frappants de l’étude est celui-ci :
> une seule pièce de vêtement contenant des tissus synthétique peut diffuser 1.900 microfibres synthétiques lors d’un seul lavage. Autant de particules qui finissent dans les eaux usées. Multipliée par le nombre de foyers réalisant tout au long de l’année des lessives, dans quasiment tous les pays du monde, on obtient des quantités énormes de plastique dans les océans.
Thanks for finally writing about > 1900 microfibres plastiques polluent l'océan à chaque lavage Estella,
Je ne suis pas contre que l’on fasse attention à toutes ces pollutions, mais et cela est un fait réel que fait ont contre les vrais pollueurs comme ces pays arabes qui déversent leurs poubelles directement dans les mers. vu de nos yeux des camions poubelles qui déversent directement dans la méditerranée en Algérie.
alors commencez par la on ne vous en voudra pas et dommage de ne pas pouvoir mettre de photos vous seriez écœuré.
Bonjour
Merci pour ces infos, il faut bien réflêchir avant de consommer tout regarder et évaluer!Et pour tout achat!
Bonjour
Merci pour cette info tout à fait importante et méconnue. Merci également d’avoir cité vos sources. Un chiffre intéressant serait le temps de dégradation des microfibres dans l’eau de mer, sachant que dégradation ne veut pas dire disparition mais aussi libération de molécules toxiques chlore etc.
Patagonia représente assez bien le marketing greenwashisant (il n’est pas le seul !) : on laisse confondre sport et écologie avec des vêtements haut de gamme, techniquement très performants, des photos de sportifs en mer ou en montagne, une pub » verte » mais des fabrications au Vietnam ou ailleurs, et un usage intensif de matériaux synthétiques. Aujourd’hui un voilier de compétition et son équipage (par exemple Volvo Ocean Race) n’a pas à bord un gramme de matériau naturel c’est à dire biodégradable. Oui, il faut revenir à des textiles d’origine végétale, biodégradables (coton, laine, lin etc.), il va falloir du temps…