Le mouchoir en papier montré du doigt

Rédigé par Consoglobe, le 29 Sep 2008, à 15 h 24 min

Sitôt né, sitôt jeté ! Il est blanc, doux, parfois parfumé et séduit par son côté pratique. Connaissez-vous le cycle de production du mouchoir en papier ?

L’histoire se déroule au Canada, entre les murs d’une multinationale peu connue en Europe : Kimberly Clark. L’entreprise créée à la fin du XIXème siècle et aujourd’hui cotée en Bourse, y fabrique et commercialise le fameux mouchoir Kleenex.

Il s’en vend près de trois cent milliards par an aux Etats-Unis et en Europe, près de 20 milliards rien qu’en France ! Un très bon résultat qui met en colère les associations protectrices de l’environnement telles que Greenpeace ou WWF. La raison ? il faut, pour fabriquer un mouchoir en papier qui mettra plus de trois mois avant de disparaître une fois jeté dans la nature, du papier, et donc du bois, de préférence non recyclé

Selon ces organisations, on trouve seulement 19 % de papier recyclé dans un Kleenex ! Le reste est issu de « fibres brutes » de bois. L’entreprise nord-américaine est même montrée du doigt puisqu’elle « se sert » dans la forêt boréale canadienne où grandissent en paix des arbres plusieurs fois centenaires.

Fabriqué à base de papier recyclé, le mouchoir serait moins doux et moins adapté sur le plan marketing. Résultat : il faut pour produire une tonne de papier de première qualité, 222 fois plus d’eau et 2,76 fois plus d’électricité que pour une tonne de papier recyclé ! Mais c’est bien connu, le client est roi…

Les papiers recyclés dans le commerce permettent de limiter la pollution au niveau de la fabrication, on évite de couper les arbres, matières premières du mouchoir en papier.

Alors même enrhumés, soyons « éco-consommateurs » ! Utilisons des mouchoirs en tissu plutôt que des mouchoirs en papier. Et si vous trouvez cela moins glamour, personnalisez-les en brodant vos initiales ou des proverbes sympas.

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12 commentaires Donnez votre avis
  1. ok

  2. je suis toujours étonné du non-sens des arguments hygiénistes, pseudo-médicaux, des opposants au mouchoir en tissu.

    –1er argument: on se réinfecte chaque fois qu’on se mouche de nouveau.
    Chaque fois qu’on a besoin de se moucher, c’est par confort, parce qu’on a le nez encombré, donc parce qu’on est enrhumé. A cet instant « t » notre nez et notre corps est envahi par les virus du rhume. Le mouchage n’en évacuera qu’une petite partie, et ne guérira pas instantanément la maladie à « t+1 ».
    Donc si on se mouche à nouveau 15 ou 30 mn plus tard, on ne pourra au pire que réintroduire quelques virus qui rejoindront la masse beaucoup plus grande de ceux qui attendent sagement dans notre corps la fin du rhume, programmée quelques jours plus tard, quelle que soit la méthode de nettoyage du nez choisie.

    –2ème argument: garder le mouchoir en tissu dans la poche et le ressortir contamine les autres.
    Si on a un mouchoir dans la poche, c’est qu’on est enrhumé, et c’est parce qu’on est enrhumé qu’on contamine les autres. Par la respiration, les éternuements, les contacts corporels. Sortir un mouchoir en tissu ne change pas grand chose.

    J’utilise beaucoup de mouchoirs en tissu, au moins 2 par jour, à cause d’un rhume quasi chronique avec des hauts et des bas. Cela m’évite une consommation énorme de mouchoirs en papier.

  3. N’en déplaise aux hygiénistes ou aux publicitaires, le monopole du mouchoir en papier ne s’impose pas. Quelques jours de très gros rhume dans l’année devraient-ils nous priver définitivement du plaisir d’une belle étoffe ? Grands, solides, souples, doux, variés, colorés, originaux, élégants, coordonnés, multi-usages … les qualités des mouchoirs en tissu méritent d’être (re)découvertes. De plus, ils sont lavables, quasi-inusables et recyclables ; ils participent donc à la préservation des ressources naturelles et à la réduction des déchets sans agresser les porte-monnaie.
    Vive les mouchoirs en tissu !

  4. Moi je brûle mes mouchoirs en papier

    • Moi je brûle mes mouchoirs en papier
      Bien j adore la pollution

  5. oui mais sa na répond pas a ma question comment sont fait les mouchoirs en papier

  6. n’importe quoi, quand on lave un mouchoir en tissu (il faut obligatoirement de l’eau de la lessive de l’electricité..) et j’en passe. on se demande ou est l’ecologie dans tout ça sans parler de l’hygiene se remoucher dans le meme mouchoir bonjour les microbes.

    • Et pour fabriquer des mouchoirs en papiers il faut énormément d’eau, d’énergie, de bois, et cette industrie en plus de supprimer les arbres pollue les cours d’eau. Il vaut quand meme mieux laver que fabriquer…

    • Il est tout de même impressionnant de lire encore aujourd’hui que l’exploitation forestière supprime les arbres, alors qu’en réalité grâce à l’exploitation forestière la superficie des forêts ne fait qu’augmenter. Ça serait mieux que les écolos en herbe se renseignent avant d’avancer toujours les mêmes poncifs éculés, d’autant que les produits chimiques, l’eau et l’énergie nécessaires au nettoyage des mouchoirs en tissus sont loin d’être insignifiants sur l’environnement.

      Et en ce qui me concerne, j’ai connu les mouchoirs en tissu, et pour rien au monde je ne souhaite y revenir. Les mouchoirs en papier apportent de l’hygiène qui évite de s’auto-réinfecter avec ses propres microbes et donc faire durer l’infection, de la douceur qui évite de s’arracher le nez et de choper d’autres infections, de se trimballer avec un bout de tissu dégueulasse et imprégné de saletés que l’on répand en le brassant à chaque fois qu’on le sort de la poche.

      Vraiment, tant que l’écologie restera à des arguments aussi stupides, elle n’a aucune chance d’être sérieusement prise en compte.

  7. J’ai 60 ans. Victime de rhinopharyngite chronique depuis l’âge de 6 ans, j’ai écorché mon nez pendant des années dans des mouchoirs en lin brodés, bouillis et repassés… je me souviens que j’emportais 4 mouchoirs de mon grand-père pour passer la journée au collège ce qui faisait bien rire mes charitables camarades. J’ai fait 3 cures thermales entre 8 et 10 ans et j’ai été « sauvée » grâce à un traitement au menthol qui ne m’a cependant pas empêchée de continuer à attraper tous les virus de rhume que je rencontrais (en particulier quand mes enfants sont allés à l’école). Je dis souvent que le plus grand progrès a été pour moi la mise sur le marché des Kleenex (j’arrivais alors en fac)qui étaient doux, jetables (dans les poubelles bien sûr), discrets… Je ne peux pas vivre sans mouchoirs en papier à portée de la main ; s’ils sont recyclés tant mieux mais je ne reprendrai jamais plus de mouchoir en tissu. Et d’ailleurs, comment les faire bouillir ? Où sont les lessiveuse d’antan ?

  8. C’est bien beau le mouchoir en tissu, c’est écolo mais ce n’est pas très hygiénique! Malgré mon jeune âge, j’ai connu à une époque les « tire-gomme » peu ragoûtants qu’on gardait dans sa poche et où on accumulait toute la journée les virus et bactéries, qu’on éparpillait joyeusement dès qu’on ressortait ledit objet.Pas terrible pour les épidémies de rhume ou pire de grippe.
    Alors le tissu peut-être… tant qu’on n’est pas malade!!! Sinon mieux vaut un mouchoir jetable quitte à ce qu’il soit en papier recyclé.

    • Ce que vous dites est vrai, il y a surement beaucoup de bactéries dans les mouchoirs en tissus.
      Mais je pense aussi que nous sommes de toute façon envahi par les bactéries vu notre mode de vie (concentration humaine de plus en plus élevée)téléphones portables, claviers d’ordinateurs etc… et qu’en quelque sorte et heureusement nous nous immunisons contre les bactéries pathogènes. Donc oui aux mouchoirs en tissus dans l’etat actuel des choses.

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