À deux mois de son investiture, Donald Trump rassemble déjà sa future équipe et examine des candidatures conformes à sa vision du monde. Les candidats à la tête de l’Agence pour la protection l’environnement, Trump en a trois. Tous y ont occupé des postes clés à l’époque de George Bush.
Trois têtes peu connues du grand public
Le premier candidat est Jeff Holmstead, un juriste spécialisé en énergie. Il travaille actuellement au cabinet juridique Bracewell. Entre 2001 et 2005, il a occupé le poste d’assistant à l’administrateur de l’Office de l’Air et de la Radiation au sein de cette même agence fédérale.
L’autre candidat, Mike Catanzaro, travaille au cabinet de lobbying CGCN, un cabinet qui a parmi ses clients Boeing, GM et Microsoft. Dans le passé, il a également été suppléant à l’administrateur de l’Agence pour la protection l’environnement, d’après les sources de Reuters.
Le troisième prétendant est Robert Grady, partenaire au fond d’investissement Gryphon Investors. Il a occupé le poste de conseiller suppléant aux ressources naturelles à l’Office de gestion et de budget à l’administration de George Bush père entre 1989 et 1993.
Enfin, les médias ont retenu le nom de Myron Ebell, un sceptique du changement climatique bien connu aux États-Unis. Il dirige le think tank Institut pour l’entreprise compétitive, a été le chef du projet environnemental de Donald Trump pendant sa campagne, mais il ne serait pas considéré pour un poste dans l’administration Trump, d’après les sources de Reuters.
De tristes choix pour l’environnement
Le choix de candidats reflète la volonté de Donald Trump d’alléger la législation en matière de protection de l’environnement et de combattre toute initiative législative visant à préserver la nature. Niant la réalité du changement climatique, Donald Trump a d’ores et déjà déclaré qu’il annulerait la participation des États-Unis à l’Accord de Paris, causant un vent de panique parmi les négociateurs du monde entier réunis actuellement à Marrakech pour la COP22.
Le projet de Donald Trump consiste à donner un nouveau souffle à l’extraction du gaz et du pétrole par fracturation hydraulique, ainsi qu’à l’extraction du charbon. Il s’est également engagé à donner son accord à la poursuite du chantier de l’oléoduc Keystone, que le président Obama a refusé d’accorder. Enfin, Donald Trump envisage de supprimer les aides publiques aux énergies renouvelables.
Illustration bannière : Donald Trump – © Joe Seer / Shutterstock.com Shutterstock
A lire absolument
le choix de la photo laisse à penser qu’on est loin d’un site de pure information….
une belle perdue dans ce dictateur de prédateur serait le plus beau miracle qui puisse arriver dans ce pays de malades mentaux
Ce sont justement les dictateurs qui résolvent les problèmes de cette façon-là…