L’industrie viticole ne s’est jamais mieux portée en Nouvelle-Zélande. Le domaine de Yealands a reçu un prix, mettant en valeur le caractère durable de cette production de vin.
Le vin durable, rares en Europe mais pas en Nouvelle-Zélande
La vigne durable a encore du mal à prendre en Europe, même si des efforts sont faits pour réduire au maximum l’empreinte écologique de la production.
Pression des consommateurs ou goût de l’innovation, la Nouvelle-Zélande a en tout cas fait le choix du durable en ce qui concerne sa production de vin il y a déjà quelques dizaines d’années.
Le domaine de Yealands récompensé
Le International Green Awards a en effet attribué aux vignobles le prix de l’excellence en matière d’environnement. L’organisation met en valeur les entreprises durables qui innovent de manière à être plus respectueuses de l’environnement. Elle a sélectionné cette année le domaine de Yealands pour son respect de la biodiversité et la restauration de terres humides.
Le domaine de Yealands, un modèle durable
L’objectif du producteur, basé à Marlborough, non loin d’Otago, est de limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre, grâce à l’emploi des énergies photovoltaïque et éolienne. Dans les faits, le domaine viticole génère 54 % de gaz à effet de serre en moins qu’autrement. Il utilise également 19 % d’énergie en moins en utilisant des bouteilles en plastique légère au lieu de verre.
Du vin durable de qualité
Le goût est un critère à part entière pour les amateurs de vin durable : pas question de sacrifier la qualité du vin du fait de la durabilité de la production. Dans les faits, le Yealands Estate 2011 Reserve Pinot Noir a été sélectionné pour ses qualités qui le rapprochent d’un bon Côte de Beaune : un arôme de fruits rouges et d’épices qui le distingue nettement d’autres vins de la même région. Preuve qu’on peut œuvrer à la durabilité et produire du bon vin.
92 % des vins néo-zélandais durables
C’est le pourcentage de vins néo-zélandais considérés comme durables lors des Air New Zealand Wine Awards 2012.
(Source : Scoop Independant News | Illustrations : © CC,)
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Et bien moi ça me fait bien rire cet amalgame. Je me fiche de savoir que l’empreinte écologique d’un vin est proche de zéro, si à coté le raisin a été matraqué de produits phytosanitaires et s’il a été vinifié de manière industrielle, avec des intrants à la pelle.
La seule chose importante est de savoir si le vin est certifié bio, ou pas. Après s’il est produit avec une empreinte écologique intéressante, pourquoi pas.
Et vive le développement buvable!
je suis d’accord avec vous.
surtout que je déteste les boissons vendus en bouteille plastique, le verre est bien plus sain. Hors de question de s’accifier la santé pour une meikkeure empreinte écologique. Pour moi, il faut faire les 2 à la fois.
Rien d’étonnant et de plus naturel que le vin de Nouvelle-Zélande,puisque ce Pays est Bio à presque 100%, j’y suis allée et connais le Montana en vin qui est trés bon et dernièrement ai découvert dans un Supermarché Leclerc un Gewurstraminer de Nouvelle-Zélande « Bernard Cordelier » qui est importé en France et mis en bouteille chez un négociant à AMMERSCHWIR 68770. ET QUI EST DE L’OR EN BOUTEILLE.