Rencontre avec une olmonaute : Marianne
Lucy a rencontré pour consoGlobe.com, l’une des participantes au projet « Allons à la COP22 de Marrakech à vélo ! », Marianne Rivière, actuellement en stage dans un bureau d’étude spécialisé sur les énergies renouvelables. Cette grande passionnée est particulièrement sensible à l’environnement et aux questions de biodiversité, ainsi qu’à tout ce qui touche l’Humain.
consoGlobe.com : Marianne, tu fais du vélo depuis combien de temps ?
Marianne – Depuis la troisième, j’ai l’habitude de faire mes trajets à vélo, c’est devenu un plaisir quand je l’utilisais pour aller à mes entraînements d’aviron. En plus de l’autonomie, cela me procurait une grande fierté d’être capable de faire autant de sport, plus d’une heure par jour à l’époque, en plus des entraînement – c’est anecdotique mais quand même !
consoGlobe.com : comment as-tu entendu parler de ce projet ?
Marianne – Pour moi, c’était clair, je savais que je ferais un break entre septembre et décembre 2016, juste après mes études, pour prendre un peu de temps avant de trouver une activité professionnelle à partir de janvier.
Ayant participé avec plaisir aux mobilisations citoyennes durant la COP21 et COY11 à Paris, je souhaitais retrouver toute cette énergie et ambiance très créatrice. Depuis maintenant 5-6 mois, je sais que je vais rencontrer d’autres jeunes qui se mobilisent pour le climat à la COY12 au Maroc. En plus, ce pays m’attire depuis longtemps.
Fin août, j’en ai parlé à Eve, une amie, et à Yoann de l’association olmo. Ça a été le lancement immédiat et intensif du projet et de la communication… C’est fou ! Du coup, on est un peu l’étincelle du projet, même si actuellement, il est surtout porté par Valentine et Laura, stagiaires d’olmo, et par Yoann lui-même. Ils font un travail magnifique et mobilisateur que j’adore et salue ! Je rejoindrai le projet à plein temps 3-4 semaines avant le départ, juste après mon stage.
consoGlobe.com : tu ne vas pas faire le trajet dans son intégralité ?
Marianne – Au départ, je voulais faire tout à vélo (Paris-Marrakech) puis faire du wwoofing dans une ferme marocaine afin de rester trois mois complets dans le pays. Mais, certaines obligations m’ont poussé à réduire mes ambitions à six semaines maximum à vélo et au Maroc. En conséquence, je ne rejoindrai Alfredo que pour le trajet Tanger – Marrakech et non Paris – Marrakech.
consoGlobe.com : pourquoi t’investir dans ce type de projet ?
Marianne – Les raisons sont multiples mais pour résumer : alignement avec mes valeurs d’écologie et « d’accroissance », prendre en conséquent le temps et fournir l’énergie qu’il faut pour les trajets longue distance ; envie de rencontrer des gens inspirants, motivés, sportifs, qui vivent pleinement leurs valeurs/passions sur la route ; imaginer les rencontres internationales autrement, en nouant plus de contact avec les citoyens, en prenant le temps de s’imprégner de la culture du pays d’accueil, et de co-construire des positionnements sur la route…
consoGlobe.com : des attentes concernant la COP22 ?
Marianne – Vivre les mobilisations des sociétés civiles ! De la COP en elle même : pas grand-chose comme d’habitude. Malheureusement, à cette échelle c’est dur d’avoir des avancées concrètes. Mais je reste optimiste, c’est déjà bien d’en parler et de mettre en lumière les enjeux énergétiques dans les médias.
consoGlobe.com : as-tu déjà fait ce genre de long trajet en vélo ou biporteur ?
Marianne – Dix jours au travers l’Angleterre avec ma cousine Mélanie… Mais c’était il y à trois ans !
consoGlobe.com : quel sera ta monture lors de ce trajet ?
Marianne – Un VTT classique mais très résistant !
consoGlobe.com : quel budget as-tu prévu ?
Marianne – Le moins possible, forcément ! J’ai une limite de 1.000 euros pour six semaines.
consoGlobe.com : qu’est ce qui te donne le sourire quand tu penses à ce périple ?
Marianne – Son côté pari fou ; son évolution exponentielle ; les gens incroyablement inspirants que je vais croiser ; le fun que ça va être de partager un tel moment à plusieurs, avec les difficultés qu’il y aura sur la route ; les fous rires que je vais forcément avoir tout au long du voyage, et surtout la joie que je vais ressentir de vivre une telle aventure humaine.
- Merci à Yoann Gruson-Daniel, co-fondateur d’olmo, pour son aide précieuse au niveau de l’impact environnemental de chaque mode, retrouvez tous les calculs en détails sur www.gowitholmo.org/compacarbone
- Merci à Yoann Gruson-Daniel, co-fondateur d’olmo, pour son aide précieuse au niveau de l’impact environnemental de chaque mode, retrouvez tous les calculs en détails sur www.gowitholmo.org/compacarbone
Génial, l’humain est en train de re-découvrir la « mobilité éclairée », tout ça grâce aux cycles et à la possibilités de les électrifier ! Les possibilités sont infinies et cela change sérieusement la donne. Avec un kit électrique pour vélo, on peut électrifier n’importe quel type de cycle aujourd’hui, du vélo au biporteur, et triporteur, en passant par les tandem, trike, remorque à vélo, c’est une vrai révolution. Passionné par le sujet, je détaille dans mon blog les différentes manière d’électrifier un vélo cargo ou un triporteur…
Bonne continuation à tous ces beaux projets et longue vie à tous les cycles.