Ce mercredi 18 avril, le premier ministre François Fillon a signé le décret de création du Parc national des Calanques.
Les Calanques de Marseille enfin protégées !
Les Calanques ou littoral provençal calcaire se situent dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Ce parc s’étend sur une surface terrestre de 8 300 hectares et marine de 43 500 hectares. Il est le 10ème parc national en France, le 1er périurbain d’Europe, le 7ème en métropole et le 3ème marin. Au total sept communes sont concernés par le parc et trois pour le seul cœur : Marseille, Cassis et La Ciotat.
De plus, les Calanques regroupent pas moins de 140 espèces protégées, 60 espèces patrimoniales marines recensées ainsi que de nombreuses espèces végétales endémiques (des espèces vivantes propres à un territoire bien délimité).
Pourtant, les Calanques, véritable symbole de Marseille et sa région ne bénéficiaient jusqu’alors d’aucune protection. Et c’était bien là où résidait le problème car en qualité de lieu hautement touristique, il était aussi soumis à grands risques : camping sauvage, cueillette abusive, vandalisme…
Un parc national pour préserver ce patrimoine naturel
Le Parc National des Calanques est également le fruit d’un grand travail de réflexion. Il a pour but de concilier au mieux les activités professionnelles et de loisirs (pêche, chasse, tourisme) avec la protection des espaces naturels. Il est également conçu pour lutter contre les incendies, réduire la pollution, une amélioration de l’organisation de la fréquentation du public.
Le Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a adopté un ensemble de stratégies nationales qui visent à créer une nouvelle gouvernance des océans, trouver une méthode pour la création et la gestion des aires marines protégées ainsi que des priorités par façade ou bassin maritimes.
Le parc national :
L’idée d’un parc national dans cette région fût pensé dés les années 70 sous le règne de Gaston Defferre.
Derrière ce parc national se cache une histoire méditerranéenne avec 90 sites archéologiques mis à jour.La création de quatre nouveaux parcs marins depuis 2010, 11 % des espaces maritimes sont d’ores et déjà protégés.
Une aire marine va également être créée en Martinique car les récifs coralliens ainsi que de nombreuses espèces sont menacés.
L’objectif national est de protéger 20 % des eaux françaises d’ici 2020.
Pour plus d’informations
www.developpement-durable.gouv.fr
www.aires-marines.fr*
Puisque la législation du nouveau parc autorise le gluauts et que style de chasse archaïque ( comme les gens qui la pratique ),
Engluons les avec des plumes, pour qu’il
ressentent la détresse des p ‘tits oiseaux……
Oui la réserve des calanques.
Non aux chasseurs du FN.
Parc National des Calanques :
espace de chasse protégée
Avec la création du Parc National des Calanques, on assiste à la création d’un nouveau genre d’aires protégées : les Parcs Nationaux de protection… de la chasse !
Si nous devons nous réjouir de voir aboutir ce projet de protection d’un site exceptionnel aux portes de la seconde ville de France, nous ne pouvons que constater que non seulement ce Parc National n’est pas à la hauteur des attentes en matière de protection de la nature, localement, mais qu’il crée également un grave précédent au sein des aires protégées françaises en y autorisant la chasse, et surtout les pires de ses pratiques.
Dans le Parc National des Calanques seront autorisées tout à la fois, la chasse aux gluaux, un mode de chasse interdit par la législation Européenne, et la pratique des lâchers de gibiers de tirs, véritable honte de la chasse française.
La chasse aux gluaux consiste à enduire des branches de glu, sur lesquelles les oiseaux, attirés par le chant de leurs congénères « appelants », viennent s’engluer. Contraire à ses engagements européens, cette pratique est pourtant autorisée par la France dans les départements de PACA. Elle fait l’objet d’un recours auprès de la Commission Européenne en raison de la cruauté de cette chasse particulièrement barbare, mais aussi à cause de sa non sélectivité. En effet, de très nombreuses espèces protégées, mésanges, rouges-gorges, accenteurs, sont victimes par dizaines de milliers de cette pratique scandaleuse. Chaque année, les pouvoirs publics autorisent la capture de plusieurs centaines de milliers de grives par ce procédé.
Cette pratique sera désormais autorisée dans les mêmes conditions au sein d’un Parc National !
Les lâchers de gibiers de tirs, ces faisans ou perdrix sachant à peine voler, lâchés la veille des parties de chasse, pourront être pratiqués en zone centrale du Parc National. Cet espace est pourtant censé protéger la faune sauvage, mais également sensibiliser le public à sa protection.
Dans ce parc, toutes les activités nature seront réglementées et connaîtront des restrictions d’usage, à l’exception de la chasse, qui verra ses pratiques, y comprises illégales, confortées sur l’intégralité du périmètre du Parc. Les promeneurs n’auront pas le droit de cueillir une pâquerette mais les chasseurs pourront tuer la faune sauvage pour se divertir !
Il faut condamner avec force, ce bradage de la protection de la nature, cette dégradation inadmissible des Parcs Nationaux, au profit des méthodes de chasse les plus scandaleuses. Ce nouveau cadeau aux chasseurs arrive, comme par hasard, au moment des élections présidentielles.
génial ce parc naturel, mais il faudrait y interdire la chasse notamment aux gluauts qui tuent des milliers d’oiseaux par an et qui s’y pratiquera sans problème puisque ce sera permis …
les parcs naturels, oui, mais pas avec un revers de médaille aussi cruel