Les perturbateurs endocriniens sont des particules présentes dans les produits du quotidien qui peuvent interférer avec le système endocrinien et créer des dysfonctionnements hormonaux. Parce que les PE sont de toute nature et potentiellement présents à divers niveaux de la vie quotidienne, il est difficile de mesurer leur impact. Au niveau européen, la position face aux perturbateurs endocriniens n’est toujours pas clairement définie.
Perturbateurs endocriniens, de quoi parle-t-on ?
Les perturbateurs endocriniens (PE) ont été mis en évidence au tout début des années 1990.
La dénomination recouvre plusieurs centaines de substances chimiques d’usage courant susceptibles d’interférer, à des doses infimes, avec la régulation hormonale des êtres vivants.
Parmi les nombreuses définitions proposées, gardons celle de l’OMS pour laquelle les perturbateurs endocriniens sont :
« des substances ou des mélanges exogènes, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de (sous)-populations. Cette catégorie est divisée en deux sous-catégories : la catégorie 2a pour les perturbateurs endocriniens suspectés et la catégorie 2b pour les perturbateurs endocriniens pour les substances possédant des indications de propriétés de perturbation endocrinienne »
En d’autres termes, les PE sont des substances chimiques susceptibles de porter atteinte au fonctionnement normal de l’organisme de l’être humain et à l’environnement
Ils sont notamment aujourd’hui accusés de conduire à des problèmes de croissance et de reproduction, ainsi que des anomalies cellulaires. De manière plus générale, ils sont largement mis en cause dans un grand nombre de pathologies du 21ème siècle comme l’obésité, le diabète, le cancer, les troubles du comportement…
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