La sience participative a le vent en poupe et nous, les citoyens, nous prêtons volontiers à des tâches de relevés scientifiques. Cette fois, c’est Reforest’Action qui fait appel à nos « petites mains » et bonne volonté. Pour la forêt et leur rôle de réservoir de biodiversité.
L’observatoire de la biodiversité
Les forêts sont un des principaux réservoirs de biodiversité en France. Depuis mai dernier, chaque citoyen peut recenser les espèces menacées de sa région dans le cadre de l’inventaire participatif de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts qui vient de voir le jour.
Tout le monde peut participer
Damier du Chèvrefeuille, Carabe doré, ou encore Salamandre tachetée, ces noms ne vous disent peut être rien. Il s’agit d’espèces menacées évoluant dans les forêts de France métropolitaine qui méritent qu’on suive de près leur évolution.
C’est en tout cas l’objectif que s’est fixé le jeune Observatoire de la Biodiversité des Forêts, créé en mai dernier par Noé Conservation en partenariat avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).
Pour réaliser ce vaste inventaire à travers tout l’Hexagone,un maximum d’yeux seront utiles. C’est pour cela que l’Observatoire fait appel au grand public. Bonne nouvelle, inutile d’être expert en biologie ou botanique, chaque citoyen peut agir.
A l’aide d’un simple smartphone ou d’un appareil photo, les randonneurs n’ont qu’à prendre une photo d’une espèce menacée et de transmettre le cliché et les informations associées (lieu de l’observation…) sur CardObs, un site géré par le MNHN.
Suivre les espèces menacées
D’ici la fin de l’année, 22 missions sont programmées. Chacune concerne une ou plusieurs espèces à recenser pendant une période donnée et sur une zone bien délimitée. Hier, 6 nouvelles missions ont été lancées, il y en a sans doute une dans votre région.
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D’après l’Observatoire, la forêt hexagonale abriterait 30 % de la biodiversité de notre pays, un sacré trésor de fleurs, insectes et autres animaux.
Ce vivier est pourtant menacé par les effets du réchauffement climatique et de la pression grandissante des surfaces artificialisées. Autant dire que ce nouveau programme de sciences participatives est utile.
Vous souhaitez participer ? Rendez-vous sur le site de l’OBF pour découvrir les missions en cours dans votre région : http://
Benjamin Thirion de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts répond aux questions de Reforest’Action :
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Image en bannière : © Observatoire de la Biodiversité des Forêts
Non, la forêt française ne se porte pas bien. Les feuillus sont peu à peu remplacés par des champs de monoculture de sapins alignés comme des épis de maïs. La forêt du Morvan compte déjà 60% de résineux et le taux risque de passer à 90% d’ici 2030.
Plusieurs associations agissent contre ce phénomène. Parmi elles : forets-chatsauvage.org
Merci de nous aider…