Le régime méditerranéen est souvent mis en avant lorsqu’il s’agit de prévenir certaines maladies, notamment cardio-vasculaires. Les aliments privilégiés : poisson, légumes, huile d’olive, fruits frais etc. Or, lorsque l’on vit dans un pays nordique comme le Danemark ou encore la Norvège, ce n’est pas toujours évident de trouver les aliments diagnostiqués pour le régime méditerranéen. C’est ainsi qu’un groupe de chercheurs en nutrition s’est mis à travailler sur un régime nordique « sain et bon pour la santé », à partir de produits disponibles sur place. Étude sur ce nouveau régime.
Le régime méditerranéen, un modèle en termes d’hygiène alimentaire
Également nommé régime crétois ou diète méditerranéenne, le régime méditerranéen est une pratique alimentaire spécifique aux pays situés autour de la méditerranée.
Il se caractérise par la consommation en abondance de fruits, légumes, céréales et huile d’olive et par une consommation pauvre en viande et produits laitiers.
Plusieurs études menées tendent à mettre en avant les vertus du régime crétois :
- Diminution de la mortalité et de la morbidité par maladies cardio-vasculaires,
- Diminution du risque de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson,
- Amélioration des chances de grossesse lors d’une fécondation assistée,
- Un cerveau en meilleure santé (réduction des accidents cérébraux).
Il n’existe pas de régime méditerranéen type : plus de vingt pays bordent la Méditerranée et les pratiques alimentaires varient selon les pays étudiés.
Au nord de la Méditerranée par exemple, on trouve la cuisine provençale, la cuisine italienne, la cuisine grecque ou encore celle turque.
A l’est, la cuisine syrienne, libanaise, israélienne et palestinienne.
Au sud, la cuisine marocaine, tunisienne ou encore algérienne.
A l’ouest, la cuisine espagnole. Et enfin, au centre, la cuisine crétoise, maltaise ou aussi chypriote.
Des caractéristiques bien spécifiques à ce régime
Mais malgré leurs différences, on note des caractéristiques propres au régime méditerranéen et qui s’applique à chacune des cuisines citées ci-dessus :
Une consommation faible d’alcool ou modérée de vin rouge durant les repas.
- Une consommation de viande très faible, particulièrement de viande rouge.
- Une consommation importante de fruits, et notamment de fruits à coque.
- Des lipides ajoutés sous forme d’acides gras mono-insaturés, avec une consommation quasi exclusive d’huile d’olive et une faible quantité d’acides gras saturés.
- Une grande consommation de légumineuses et de céréales.
- Une consommation limitée de poisson.
- Une consommation faible ou inexistante de produits laitiers.
On trouve un autre bénéfice dans ce régime, qui est étroitement lié à la façon de manger et au plaisir que cela entraîne. En effet, le « temps de manger » est pris, ce qui contribue à une bonne mastication et à une meilleure digestion.
Depuis le 16 novembre 2010, la « diète méditerranéenne » est même inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, comme un « ensemble de savoir-faire, connaissances, pratiques et traditions ».
Mais tout le monde ne peut pas prétendre à ce régime : les pays nordiques, par exemple, en sont de fait exclus, puisque les produits recommandés sont parfois introuvables chez eux. C’est dans ce cadre qu’est né le « régime nordique ».
Très étonné par cet article. Surtout après le reportage sur le saumon norvégien réalisé par Envoyé Spécial.
Pour résumer : tous le poisson de la mer Baltique est ultra pollué et donc impropre à la consommation. Il est donc utilisé pour fabriquer des granulés à destination des élevages de poisson, notamment de saumons dans les fjords norvégiens. Bien sûr, cette pollution est absorbée et intégrée par les poissons d’élevage et remontent la chaîne alimentaire. Et ces poissons sont plus gras que les poissons sauvages. Or c’est dans la graisse que se fixent tous les composés chimiques nocifs pour la santé. Et bien sûr, en ce qui concerne le saumon, 80% de l’importation française provient de la Norvège. Je vous laisse choisir quel régime alimentaire vous préférez …
Le syndrome metabolique?! Ahaha… voir a ce sujet l’émission Cash Investigation sur ‘les vendeurs de maladies’. Je me demande aussi où l’on peut trouver du saumon digne de ce nom.
Tellement d’informations contradictoires sur la ‘bonne alimentation’. J’ai toujours cru aux bienfaits du regime méditerranéen mais maintenant la mode est au regime paleo, a la viande rouge et aux bouillons de moelle… les anglophones ajouteront que l’ensemble est sans doute a deguster ‘with a grain of salt’
Re-visez un peu la localisation des pays que vous citez par rapport à la Méditerranée, 🙂 Sinon, vous devriez savoir qu’il ne faut plus manger du poisson que rarement, vu que la plupart de ceux-ci sont d’élevage maintenant et sont très toxiques(bourrés de substances chimiques). C’est justement dans les pays scandinaves que se situent ces fermes d’élevage qui contaminent le poisson lui-même, celui qui le mange et tout l’éco-système aux alentours. Ces empoisonneurs nordiques et leurs méfaits pourraient ainsi avoir un résultat inattendu : le boycott du poisson, moins par esprit écologique et de sauvegarde de la biodiversité mais que par crainte pour sa santé personnelle. Si on s’y applique, en ne mangeant plus de poisson qu’au bout d’une lune, les réserves naturelles de poissons sauvages devraient assez rapidement se reconstituer.