La restauration rapide est souvent associée à la junk food. Pourtant, des progrès sont réalisés sur le plan nutritionnel mais aussi environnemental. Voyons lesquels, et par qui.
Des progrès en nutrition
Comme tous les ans, le salon dédié à la restauration rapide (Sandwich&Snack show) a lieu à Paris début février. C’est l’occasion de faire le point sur ce marché florissant en France et partout dans le monde, grâce à une étude réalisée par l’agence Nutritionnellement (1) pour chaque édition.
Nutrition ou/et environnement ?
Nutrition et environnement sont les 2 thèmes qui ont le plus d’importance pour les Français et qui ont été pris le plus en compte par les enseignes de restauration rapide depuis les 5 dernières années. Mais l’environnement est une préoccupation plus importante que la nutrition. Et il fait plus d’adepte chez les restaurateurs que la nutrition.
En n°1 : le positionnement environnemental.
- 48 % des établissements en 2013 mettent en valeur ce positionnement, contre 7 % en 2009.
En n°2 : le positionnement nutritionnel
- 27 % des établissement en 2013 mettent en valeur ce positionnement, contre 12 % en 2009.
Il est intéressant de noter cette « concurrence » entre nutrition et environnement. Avec la montée des locavores et du bio, elle devrait logiquement s’atténuer.
Une alimentation plus saine, c’est quoi ?
Moins de sel, moins de sucres, moins de gras ; plus de vitamines et de minéraux, plus de fibres, donc plus de légumes et plus de diversité.
Voilà les grands objectifs d’une alimentation plus saine que l’on retrouve à la fois dans le PNNS (Plan National Nutrition Santé), le GEMRCN (recommandations pour l’alimentation des enfants, adolescents et adultes en restauration collective) et sur le site mangerbouger.fr. Toutes les études issues de la restauration collective ou des industries agro-alimentaires tendent aux mêmes conclusions.