Et si vous profitiez des vacances de Pâques pour vous glisser dans la peau d’un scientifique ? Le Muséum National d’Histoire naturelle vous met au défi avec le lancement de son programme « 50 000 observations pour la forêt ».
Vigie Nature, pour mieux comprendre les écosystèmes
Le réseau Vigie Nature est un programme de sciences participatives ouvert à tout citoyen curieux de la biodiversité et des écosystèmes qui nous entourent. Fondé par le Muséum national d’Histoire naturelle, il est animé par un groupement de plusieurs associations.
Le programme « 50 000 observations pour la forêt » mis en place par Natureparif et Noé Conservation nous emmènent sur les traces laissées par les petits habitants de la forêt : l’écureuil roux, le papillon Robert-le-diable, la salamandre tachetée ou le lucane cerf-volant parmi tant d’autres.
En famille ou entre amis, les balades en forêt prendront une autre tournure grâce aux outils permettant de faire de véritables découvertes naturalistes !
Les informations ainsi récoltées forment une source précieuse pour les scientifiques afin de les aider à mieux comprendre les effets de la fragmentation des forêts sur la biodiversité. En effet, les routes, les champs cultivés ou la construction d’habitations sur ces zones empêchent certaines espèces de se déplacer comme elles le devraient.
La communauté scientifique estime que la fragmentation des forêts est le premier facteur mettant en danger la biodiversité, avant même la pollution.
Participez aux « 50 000 observations pour la forêt » !
Vous pouvez dès aujourd’hui participer à ce programme et transmettre vos observations à Vigie-Nature jusqu’au 30 novembre 2012.
Les outils d’observation sont à télécharger sur le site www.biodiversite-foret.fr : cartes postales, fiches d’identifications, affiches, flyers, etc.
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Image à la une : Robert-le-diable par M. Renard
Depuis près de 60 ans, je vagabonde sur mon petit territoire que nous entretenons avec amour depuis quelques siècles. Au cours de ces années, j’ai observé à longueur de saisons la vie animale et végétale, j’ai vu les espèces évoluer, certaines ont disparu, d’autres sont apparues … Il y a une trentaine d’années nous avons permis à des naturalistes d’effectuer des études sur le terrain. Résultat, création d’une ZNIEFF, qui serait sans doute devenue Natura 2000 si l’autoroute ne lui avait coupé l’herbe sous le pied.
Conclusion, si vous aimez votre territoire, favorisez la biodiversité mais surtout, ne le dites à personne sinon c’est la fin des haricots. On ne peut plus rien faire chez soi et la réglementation vous rend responsable de toute disparition d’espèces … même si c’est la faute à l’évolution climatique. Dommage!