Le 17 mai 2013, Christophe de Margerie, PDG de Total, s’est engagé à respecter les limites actuelles de l’exploitation et de ne pas pas s’étendre plus dans le parc des Varunga. Une décision que saluent les ONG écologistes mais qui ne garantit pas complètement l’avenir du plus ancien parc animalier d’Afrique, classé comme patrimoine de l’UNESCO.
Parc des Virunga : WWF entendu par les actionnaires de Total
Le WWF a remporté l’action qu’il menait depuis plus d’un an pour empêcher Total détendre son activité plus encore dans le parc des Varunga. Le PDG de Total Christophe de Margerie, a ainsi affirmé que le groupe s’engage à « respecter les limites actuelles » du parc. Le parc des Virunga est le plus ancien site du patrimoine mondial en Afrique, menacé par l’exploration pétrolière depuis des années.
« Nous nous félicitons des garanties apportées par Total de ne jamais effectuer aucune exploration pétrolière, ni exploitation dans le parc national des Virunga. Nous demandons instamment à la compagnie pétrolière britannique Soco International PLC de cesser immédiatement toutes les activités dans le parc et de prendre un engagement similaire » , a déclaré Lasse Gustavsson, lz directeur des programmes de conservation au WWF International.
L’exploitation du parc des Virunga doit cesser
Si les limites ont été posées, il n’en reste pas moins que des zones exploitées le seront toujours. « La valeur écologique exceptionnelle du Parc national des Virunga a été reconnue par l’UNESCO ainsi que le gouvernement de la RDC. Nous continuerons de nous battre pour la préservation de cette diversité biologique, afin que les personnes qui en dépendent disposent des ressources nécessaires afin de subvenir à leurs besoins. C’est notre ligne infranchissable : l’exploration pétrolière dans le Parc national des Virunga est tout simplement inacceptable », a indiqué Gustavsson.
Une transparence nécessaire
Les risques de dégradations environnementales dues aux activités de Total en périphérie du parc des Virunga sans zone tampon existent et le WWF souhaiterait maintenant que le pétrolier poursuive son engagement vers un meilleur niveau de transparence sur les études d’impacts sociaux et environnementaux. Ces études sont indispensables avant tout projet de prospection et d’extraction. Il faudrait également mettre en place des mesures concrètes de protection et de sauvegarde de l’environnement lors des activités explorations du Parc.
Jusqu’à présent les compagnies pétrolières comme Total – avec plus ou moins de précaution selon les compagnies – continuent d’exploiter les sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, statut qui reconnaît le caractère exceptionnel du lieu mais ne les protège pas des extractions.
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En savoir plus :
- SOS Virunga : le WWF se mobilise pour sauver le plus ancien parc africain…
- Les 10 espèces les plus menacées en 2013
- Dossier : La Biodiversité en danger
Source : WWF // illustration : © CC, John & Melanie Kots
ahahahahahahahhhaa, ntr baux pays.un jour va changer dans tous est en tout
Enfin ils prennent conscience ces dirigeants immoraux, ils n’ont pas de famille et l’avenir. Mais de toute façon la partie qui exploiterons toujours, ne pourrait pas être exploitée plus proprement possible? Etre sur terre pour détruire la planète et occulter tout le reste, me dépasse, ils n’ont rien d’humain, le fric, le fric ……qu’elle haine nous avons et en plus ils essaient de nous culpabiliser, c’est a eu de réfléchir à certes, exploiter, mais en respectant la nature et les minorités qui vivent là…… et une partie des bénéfices ne pourraient-ils pas servir dans la recherche pour d’autres énergies, je crois beaucoup au soleil. espérons ? chris.
le commentateur précédent a raison, mais ce que l’on omet de dire c’est que les moyens manquent cruellement pour préserver les animaux, dont les gorilles qui finissent en viande de brousse pour les multiples groupes rebelles (rwandais, congolais, ougandais) dont le parc est une base de repris. il est aussi illusoire, Monsieur Gustavsson de se rassurer avec les promesses du gouvernement de la RDC, si sincère soit-il, car Kinshasa est à 1.000 km de la zone, laquelle n’est accessible qu’en avion depuis Kinshasa. Depuis la découverte de gisement inshore en Iturri (nord-est de la RDC) et en Ouganda, il est bien évident que ce pétrole sera exploité
Heureusement que Total a tendance à se comporter mieux que certaines autres sociétés qui, moins médiatiques, font en Amazonie ou ailleurs de véritables massacres écologiques. La puissance de ces compagnies leur permet de faire du travail « propre » (enfin le plus possible) alors que des petits acteurs de certains pays moins surveillés ne s’encombrent pas de telles précautions.